Costa Rica

Samedi 27 avril

   

 

C’est la dernière balade en forêt primaire, donc la dernière chance de voir des paresseux. Nous commençons par traverser une zone très sèche avec des arbres qui paraissent morts, alors qu’ils attendent simplement la pluie pour développer leurs feuilles comme les arganiers au Maroc. Des zones de fumeroles laissent échapper gaz et chaleur, comme si le soleil ne suffisait pas à nous cuire.

Et puis nous traversons une petite rivière et le paysage change radicalement : nous entrons dans la forêt primaire. Comme je l’ai entendu dire par Francis Allez, le sous-bois est clair entre les grands arbres et nous circulons facilement. Evidemment, ici, le sentier est aménagé et il est encore plus facile à suivre. La première partie est assez décevante car nous n’apercevons pratiquement rien. Nous croisons d’autres groupes et les guides se renseignent entre eux sur ce qu’ils ont rencontré. La réponse est la même pour tous : nada.

Sur le chemin du retour, c’est enfin la chance qui nous sourit : pas de paresseux, mais une famille de singes hurleurs pour commencer puis 3 singes araignées (on les appelle ainsi car ils ont 4 doigts à chaque main, ce qui fait 8 comme les pattes des araignées. Je sais, c’est tordu comme explication …)

Nous rencontrons également un agouti qui se promène à une dizaine de mètres de nous. Nous terminons la rando avec quelques oiseaux et un iguane noir.

L’après-midi est libre. Nous en profitons pour retourner à la piscine thermale, puis je vais photographier les courageux qui se sont inscrits à la tyrolienne. Un filé, c’est toujours spectaculaire.

 

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