Samedi 17 septembre 2016. |
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Hanoi – Halong La nuit a été très réparatrice, après un réveil de bonne heure, nous avons droit à notre premier petit déjeuner vietnamien. Enfin …, comme c’est un grand hôtel, il est un peu international, ce petit déjeuner, mais avec des produits locaux. Blandine tombe immédiatement amoureuse de petits fruits rouges qu’il faut éplucher pour en extraire une sorte de litchi. Délicieux ! Renseignement pris, ce sont les fruits du dragon, que nous appelons chez nous des pitayas. Nous prenons donc la route de Halong pour une croisière dans la baie du même nom. Nous partons vers 7h30 pour arriver vers 12h30 … 180 km en 5 heures. La vitesse moyenne au Vietnam étant de 30 km/h, nous n’avons pas à nous plaindre : nous sommes samedi et il y a moins de circulation … paraît-il. Les villages et les petites villes que nous traversons ressemblent à leurs congénères indiennes : beaucoup d’échoppes où les gens vendent et travaillent directement sur le trottoir. Nous nous arrêtons dans un atelier permettant à des jeunes handicapés de travailler. Ils fabriquent des broderies, des vêtements, des bijoux, des statuettes et bien d’autres choses encore. Nous en voyons quelques uns qui travaillent dans le magasin, alignés à leur table de broderie ou derrière leur machine à coudre. Ce sont des victimes de l'agent orange que Monsanto a fabriqué pour l’armée américaine et que nous connaissons sous le nom de Round Up. Ils sont nés avec des malformations, physiques ou mentales, parce que leurs parents ont reçu ou absorbé ce défoliant. Encore de nos jours, l’agent orange fait des ravages car il coule dans les rivières, envahit les marécages et les rizières, termine sa course dans la mer et s’installe dans les chaînes alimentaires. |
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Arrivés à la baie d’Halong, nous montons donc sur notre jonque, bateau à deux ponts (un pour les cabines, un pour quelques cabines et le restaurant) ne ressemblant que de très loin aux bateaux à voile chinois qu’on peut voir sur les cartes postales ou sur les guides touristiques. Nous sommes accueillis avec un breuvage à la cannelle aussi délicieux que sympathique et nous prenons nos quartiers dans une cabine exiguë, mais confortable. Nous avons laissé nos valises au chauffeur et pris que le nécessaire mais en se serrant un peu, tout aurait tenu, les gens et les bagages. Notre jonque n’est pas seule à naviguer (il y en a environ 600 dans la baie). Malgré cela, le paysage est grandiose. Des milliers de rochers de calcaires d’une centaine de mètres de hauteur qui plongent à pic dans la mer, des eaux calmes à peine troublées par le passage des grosses jonques touristiques ou celui des petits sampans de pêcheurs, de vendeurs de gadgets ... ou de gens payés pour nettoyer la baies de tous les détritus qui pourraient flotter. La baie mérite le voyage. Les bateaux mouillent tous l’ancre dans le même secteur : une grotte à visiter et, sur une autre île voisine, une plage. Avant d’aller se baigner dans la mer de Chine, nous escaladons la montagne jusqu’à un petit temple situé au sommet, enfin, moi, je m’arrête à mi-hauteur … Il nous reste à admirer le coucher de soleil et à profiter ensuite de l’heure bleue pour quelques photos de nuit.
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![]() Une barque de pêcheur. |
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