Voilà plusieurs jours qu’on dort mal : anxiété due au départ. Les transports en commun, on n’aime pas. Horaires fixes, imprévus, formalités administratives … il va falloir côtoyer des uniformes !
Ce malaise d’avant départ est de plus en plus fort, ça doit être l’âge. Ca promet, nous qui voulons voyager de plus en plus au moment de la retraite, et même avant …
Ca nous découragerait presque de partir, cette angoisse !
Incroyable, on a fait nos valises et on ne s’est même pas disputés ! Ca doit être la première fois J
Comme toujours, j’ai pris deux fois trop d’affaires. Et Blandine … fois trop. Tant pis, on va se coltiner les valises. Ce sera bien fait pour nous. Le camping-car, c’est bien, mais on prend la mauvaise habitude de voyager avec les ¾ de la maison !

Bon tout semble prêt, les billets, les bouquins, les appareils photos. Bises à tous.

Lundi 2/08/2004.

J’ai passé une nuit courte : le stress … Debout à 5h30. Petit déjeuner très frugal. Nous sommes partis à l’heure (6h30), c’est rare.
Voyage en voiture sans histoires : c’est Mikaël qui conduisait. Arrivée à l’aéroport un peu avant 9 heures. Attente à l’enregistrement des bagages. Attente à la douanes. Petit tour dans les Duty frees : on n’a rien acheté ! ni parfum, ni whisky. On se réserve pour le retour …

Attente à l’embarquement. Les familles avec enfants et bébés d’abord. Puis par ordre des places (à peu près). Résultat : quand on arrive dans le bus surchauffé, les bébés braillent depuis déjà un bout de temps !
Derniers arrivés dans le bus, on est aussi les premiers à en sortir J … et les premiers dans l’avion (:-)).
Chouette ! un Airbus A330. On a de la place et ils sont confortables. Attente dans l’avion. Un coup d’œil sur la carte : les boissons sont payantes (ça, on savait déjà) mais pas trop chères. Tout baigne.
Une fuite de gas-oil … quarante minutes de retard. Le commandant de bord nous rassure, ça devrait tenir jusqu’à Montréal …
On a décollé, c’est bon signe pour la suite du voyage. On a un couple avec un bébé à côté de nous. Huit heures de galère qui commence pour le papa.
Lecture, mots croisés, sieste. Et on recommence le cycle en variant l’ordre. Atterrissage sans encombres. L’aéroport de Montréal est beaucoup moins saturé que Charles de Gaulle : nous sommes les seuls dans l’aérogare !  

Et c’est la découverte de la boîte automatique : on a l’impression de conduire une machine à coudre. Je respecte scrupuleusement la vitesse, comme me l’a vivement conseillé Luc … et je me fais doubler par tout le monde !
On s’est planté deux ou trois fois mais Luc avait raison : les Québécois sont vraiment serviables.
On dépose les valises à l’hôtel et c’est parti pour le Parc Royal. Un détour au musée des Beaux-arts pour voir les horaires : fermé. Et en route vers le parc. C’est bizarre, une forêt sauvage en plein cœur d’une ville. On rencontre aussi de jolies petites fourrures grises qui, au contraire des Québécois, se sauvent à toutes pattes lorsqu’on arrive.
Retour à la civilisation : resto, lèche vitrine et bâtiments ultra modernes. Les bâtiments sont beaux, mais beaucoup moins impressionnants que ceux de New York.

  

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