Francis Lundi 11 juillet 2016. Soragna - Roccabianca.
Depuis hier, nous sommes en Emile-Romagne. Tous près de Roccabianca pour être précis. Pour ceux qui ne connaissent pas, Rocabianca est le village où vivaient mes grands-parents, entre Parma et Fidenza, et j'espère bien trouver la maison où ma mère est née.
Il fait très chaud. Nous essayons de parler italien. Comme les gens d’ici sont très sympathiques, ils essaient de nous comprendre. Beaucoup parlent français, alors ça aide ... Monica (notre prof d'italien en France) serait horrifiée d'entendre ce mélange franco-italien mais c'est un début ...
Nous quittons notre marchand de vin. C'est notre première escale Fattore Amico et nous allons vidanger le véhicule dans le bourg voisin, à Soragna. En sortant du village, nous faisons un arrêt pour acheter des tomates dans une ferme que nous avions repérée la veille lors de notre promenade. la dame est en train d'arranger son étalage avec du basilic. Elle nous parle de "pastasciutta" ... un nom de recette que je n'ai jamais entendu jusqu'ici que chez mes parents ... on est bien revenus au pays (:-) !
J'étais un peu inquiet quant aux aires de camping car mais il y en a beaucoup. la matinée passe vite : un marché (avec évidemment des Italiens sympas), un petit tour dans les rues et un arrêt dans un café pour déguster ... un spritz ! ... enfin, pour les petites filles, c'est une limonade, il ne faut quand même pas exagérer. Nous mangeons sur place et comme on peut reprendre de l'eau à volonté, c'est douche pour tout le monde (dehors, le mercure monte à 43°...)
Nous partons pour le musée du parmesan ... fermé. Nous nous rabattons sur une dégustation de charcuterie et chacun a droit à son assiette : jambon de Parma, cotta et culotta, à peine sortis de table, c'est le top
Deuxième musée de la journée : la maison de Verdi ... fermée de lundi.
Alors, nous partons à Roccabianca. Jolie petite ville ... La mairie est bien sûr fermée quand nous arrivons. Nous devions rencontrer des cousins, Mino et Daniela, mais ils ne sont pas disponibles et nous ne pourrons les rencontrer que plus tard, lorsque nous reviendrons de la Toscane sur le chemin du retour. Nous questionnons quelques vieux sur la place du bourg mais personne ne se souvient des Bernuzzi ou des Notari. Une page se tourne donc. Demain, nous continuons notre périple.
