8 jours au Maroc |
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15 avril. Hier, Mélanie s’est (un peu) moquée de moi : mon angoisse vis-à-vis des avions … J’ai toujours peur de rater l’heure. Je n’y peux rien, c’est pareil pour les trains. J’ai tellement l’habitude de voyager en voiture, ou en camping car, que j’ai la hantise des horaires ! Mais, bon, ça passera dimanche après-midi. Ce matin, j’ai fait ma valise : 22 kg 600. Pas mal, on a droit à 23 kg. Je pourrais prendre un bouquin de plus, mais j’ai peur que la valise n’explose avec le volume ! En tout cas, les collègues de la circonscription ont été vraiment généreux avec les petits orphelins marocains. Pour l’instant, tout va bien … mais il reste la valise de Blandine. J’ai prévenu Noémie qu’on prenait un avion de Royal Air Maroc et non un Transal de l’Armée de l’Air, mais rien n’y fait ! la liste de ce qu’elle voudrait qu’on lui apporte s’allonge de jour en jour … Vivement qu’on parte ! |
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17 avril. Le jour du départ. Réveillés de bonne heure, comme d’hab. : toujours cette hantise de rater l’avion. C’est Micka qui conduit. J’aime bien sa conduite, tranquille, sans excès. On est arrivé de bonne heure à Orly J Du coup, on a fait deux fois le tour de l’aéroport en voiture … On attend pour l’enregistrement des bagages. Une nana excitée ameute tout l’aérogare, ça met un peu d’ambiance. Mon bouquin est vraiment intéressant. On décolle avec une heure de retard … normal. Pour l’Egypte, on était parti 11 heures après l’heure prévue. Un voyage sans histoires. Trois heures de vol. Un saut de puce, quoi. Quant à un éventuel crash, il sera temps d’y penser quand il se produira. Mourir ensemble, quelle beau destin : personne pour pleurer l’autre. A l’arrivée, on a droit au comité d’accueil : Fred et Noémie nous ont préparé une pancarte … très locale. Mais on a raté le train L. Une heure d’attente pour le prochain. On boit le thé. La console de Fred est bien la bonne. Ouf ! Voyage en train sans encombre. Au passage, on longe un bidonville. Pratiquement chaque cabane dispose d’une antenne parabolique … Mustapha nous attend à la gare. On traverse le quartier des universités et on arrive à Riad, la ville résidentielle de Rabat. C’est plutôt sympa comme quartier. Premier repas marocain, un couscous aux 7 légumes. Super bon ! De douces saveurs qui se mélangent, pas d’épices agressives. Un régal que l’on mange directement dans le plat, comme le veut la tradition. Souad et Mustapha sont des gens charmants. Ils ont vécu en France pour leurs études et en garde un excellent souvenir. Nous dormons dans le salon. L’appartement est vraiment grand. |
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18 avril. Bon anniversaire, Blandine ! … et bon anniversaire, Souad ! Le petit déjeuner est copieux. J’aime bien les petites brioches à la fleur d’oranger. On fait la connaissance de Youssef, un petit garçon de 6 ans et de Zacharie, … le terrible ! Youssef a l’air de connaître plein de choses. Toujours souriant. Très poli. Un petit garçon comme on aimerait tant en voir dans nos classes. Zacharie, c’est la tornade. Il passe du sourire aux larmes à une vitesse vertigineuse. Quand il saura se maîtriser un peu, il promet. Noémie est partie faire une surprise à Souad à l’orphelinat. On l’attend avec Fred. Mohamed est passé nous chercher, destination le centre pour enfants sans famille où travaille Noémie et que dirige Souad. On est accueilli par Sylviane et deux petits dont le visage rayonne à la vue de Noémie. On visite la « volière » : du bruit comme dans une maternelle, des bébés partout au premier étage, des plus grands au rez-de-chaussée. En route (à pied) pour la visite de la ville. Le souk. Agréable. Les étals se suivent, les odeurs aussi. Les marchands ne harcèlent pas le passant. On achète quelques trucs, en marchandant un peu. Fred demande un prix en arabe : 500 dh. Je précise un truc en français, du coup le prix passe à 700 … Repas au cercle des journalistes et deuxième plat marocain, un Tagine … et des frites ! |
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Après-midi culturel : visite du Chellah. Ce sont des ruines romaines
(ou plutôt puniques) et une mosquée, en ruine aussi, entourées d’un
magnifique jardin public. Des cigognes et des garde-bœufs peuplent ce
lieu. Promenades le long des ambassades, puis autour du mausolée de
Mohamed V et de la tour Hassan.
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