1. Le
soir, nous reprenons la route pour aller visiter un jardin. Nous
cherchons un endroit pour passer la nuit et vidanger car les aires de
service sont assez rares en Provence. Nous jetons notre dévolu sur une
aire offerte par le musée de la mine de Gréasque. Bon choix, la nuit y
est calme, un peu à l’écart du village. |
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2. De passage chez un hôte « France Passion » (une asso qui met en relation des producteurs agricoles et des camping caristes), l’agriculteur nous conseille la visite d’un site naturel en Crau, à 2 km de chez lui. Nous sortons donc notre panoplie d’ornithologues et partons à la découverte de cette plaine semi désertique, où les herbes poussent çà et là au milieu des galets apportés là il y a bien longtemps par la Durance. La moisson est bonne : Outarde canepetière, Oedicnème criard, Huppes … |
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3. Arles. Un peu de découverte historique, ça muscle le cerveau. Après Orange et son théâtre, en descendant le Rhône, nous décidons de passer quelques jours en Arles, les monuments gallo-romains y sont nombreux : amphithéâtre, théâtre antique, cryptoportique, thermes et enfin le musée antique (abritant, entre autres, le fameux buste de César retrouvé dernièrement dans le Rhône et qui serait à ce jour le seul réalisé de son vivant). |
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4. sortie ornithologique en Camargue. Il pleut, ça commence mal. La balade du matin est surtout consacrée aux plantes car les oiseaux n’aiment pas la pluie, ce qui ne nous empêche pas de surprendre un martin pécheur et d’entendre un butor étoilé. L’après-midi, malgré la pluie, est un véritable festival du héron : hérons cendrés et pourprés, grandes aigrettes, aigrettes garzettes et garde bœufs, bihoreaux et bongios nain. Un passage dans un observatoire nous permet de compléter les observations avec des sternes pierregarin, des tadornes, des nettes rousses, des avocettes et des échasses. En fin de journée, nous refaisons seuls le parcours du matin car la pluie s’est enfin arrêtée. Bien nous en prend car nous surprenons nos premiers flamands roses (oiseaux assez communs en Camargue) et nous observons un guêpier en train de chasser en vol. Il se pose toujours sur le même piquet avant de décoller, tourbillonner en vol et revenir se poser. Ce ballet dure un bon quart d’heure, ce qui nous laisse largement le temps d’admirer ses splendides couleurs à la lunette. Un régal ! Et nous complétons notre collection de hérons par l’observation d’un crabier. |
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Le soir, nous nous dirigeons vers les Saintes Maries de la Mer pour passer la nuit sur l’aire réservée aux camping cars. Nous n’aimons pas trop ce genre d’immense parking où nous sommes serrés les uns contre les autres, mais la Camargue souffre du stationnement sauvage de centaines de véhicules dans la nature, alors autant ne pas ajouter le nôtre. | ||
5. Le lendemain, comme il pleut quand même beaucoup, nous nous décidons à partir un peu plus tôt que prévu pour Figueras, en Espagne. Petite incursion sans nuitée dans ce pays pour aller visiter le musée Dali, créé par l’artiste lui-même. Projet aussi fou que génial. Je le connaissais déjà pour y avoir accompagné un voyage scolaire il y a quelques années. Blandine découvre avec enthousiasme. |
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Maintenant il faut se rendre dans la région de Foix où nous allons rendre visite à des amis. Le passage du Perthus est une calamité, par le simple comportement des automobilistes. Et puis, la route qui s’élève, c’est toujours pour moi une appréhension. Si le passage Perpignan-Quillan-Foix se fait sans véritable problème (les retrouvailles avec notre amie sont très agréables), la suite est plus problématique. Montée sans encombres à Massat après un large détour pour éviter le col du Port, puis appel au secours pour que Cyril nous serve de chauffeur : bas côté très vertigineux d’une route plus qu’étroite ! au point qu’il faut replier les rétroviseurs à un endroit … et dire qu’« on » m’avait parlé d’une route sans histoires ! | ||
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Malgré la pluie, l’Ariège est superbe. L’eau est partout, d’abord sur nos têtes, mais aussi en torrents, en sources qui jaillissent de toutes parts dans un bruit si apaisant. | ||
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6. Après un arrêt à la grotte du Mas d'Azil, notre voyage continue par Périgueux, où nous avons rendez-vous avec d’autres amis qui habitent une superbe maison de la campagne périgourdine. Nous visitons le Périgueux médiéval aux superbes vestiges. La journée se termine par la dégustation d’une figue fourrée au foie gras. Du Mozart ! Que dis-je, du Verchuren ! Habitée à toutes les époques préhistoriques, la grotte du Mas d'Azil, avec sa rivière et sa route qui la traversent, est assez impressionnante. A voir absolument. |
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7. Il pleut, notre remontée vers le nord de la France se déroule, entre deux averses, par des étapes en Charente et en Pays de Loire, puis une ultime halte à Provins. Jardins, sorties ornitho et randos au menu, ainsi que maraîchage chez Marco, un agriculteur bio, où nous découvrons un jeu finlandais : le Mölki. |