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Jeudi 26 mai 2011 : Départ pour le barrage de Bimont et montée lente vers la Sainte-Victoire à travers les pinèdes et la garrigue. Quelques orchidées attirent nos regards, des parfums font frissonner nos narines, comme dirait Arthur, et les prémices de la montée commencent à faire tressauter nos cœurs. Pique-nique à mi-pente, au refuge Cézanne, petite sieste écourtée par Manille, la chienne qui nous accompagne, et c’est la véritable montée. Chaleur, pierrailles, rochers abrupts, tout est bon pour rendre la progression douloureuse, sauf une source fraîche. Mais nous montons. Là-haut, le paysage est magnifique. Nous longeons la crête qui redescend lentement vers notre point de départ, un peu fourbus mais heureux de notre journée. Le soir, un repas aussi bon que copieux nous attend dans un resto du village. Et pas n’importe quel resto, un « Gîte de France », s’il vous plaît ! Demain nous réserve sans doute bien des surprises. |
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Vendredi 27 mai 2011 : Après un copieux déjeuner, ce qui laisse supposer que nous allons encore avoir besoin de forces J, nous repartons vers la Sainte-Victoire, en la contournant par l’Est cette fois-ci. Le départ est facile. Un large chemin qui se dirige droit vers la falaise, on pourrait presque l’appeler le chemin Sarkozy … La montée commence. Les rochers apparaissent, nous passons entre … puis nous passons au-dessus. Un virage et c’est le vide. Un arrêt à une ancienne carrière de marbre rose me permet de me détendre un peu. Mais la reprise de la montée me rappelle à la triste réalité : c’est mon côté nature, j’ai horreur du vide ! Et nous suivons un chemin qui enchaîne les balcons avec les corniches avant d’arriver enfin à une forêt me cachant ce p… de vide. Il était temps car j’envisageais sérieusement un demi-tour non contrôlé. |
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Nous pique-niquons au refuge Baudinot, endroit très agréable, à l’ombre de petits chênes jusqu’ici épargnés par les nombreux incendies de forêt. Nous sympathisons avec un groupe de randonneurs arrivés avant nous. L’un d’entre eux nous fait goûter son remède maison : une liqueur de verveine. Très bon … et très efficace pour la redescente. Par contre, le soleil, qui s’était un peu caché dans la matinée, est de retour. Il tape. Les gourdes, peu sollicités jusqu’ici, sont vidées rapidement. |
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Quand nous récupérons la voiture, un
petit détour au domaine de la Légion Étrangère est le bienvenu. La bière
y est bonne, … et fraîche. Cet immense domaine sert de maison de
retraite aux anciens légionnaires, âgés ou invalides. |
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Samedi 28 mai 2001 : |
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Nous louons un canoë à l’entrée des basses gorges. Le spectacle est grandiose. Les falaises englouties s’enfoncent à la verticale dans une eau turquoise à force d’être profonde, d’une limpidité qui ferait pâlir de jalousie n’importe quelle eau du robinet. Comme il n’y a pratiquement pas de courant, nous descendons dans les gorges avant de faire demi-tour et de remonter au point de départ, contrairement aux descentes habituelles. | ||
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