Assis confortablement dans le hall
de l’aéroport, terminal 2E, porte 10, en attendant de passer la douane
et d’aller attendre à l’embarquement K37, il nous reste à liquider le
pique-nique que nous avons pris et de passer les contrôles. Tout un
programme.
Pour l’instant, tout va bien.
Oubliés les voisins et leurs tracasseries toxiques (on les retrouvera
bien assez tôt), oubliés les -2°C du départ, oublié le voyage en voiture
et son bouchon à 600 m du parking, oubliées les valises trop remplies,
oublié l’enregistrement des bagages (on le fait tout seul, maintenant,
et comme nous sommes doués, nous n’avons eu besoin que de trois
personnes pour nous aider …), oubliés la confirmation de la réservation
sur Internet et le choix des places.
Tout va bien, plus que 11h et demie d’avion pour connaître la pluie
chaude de San José.
Voyage long, mais pas trop pénible. J’essaie d’échanger en Anglais avec
mon voisin mais il me dt que son Français est réduit au maximum, sans
doute autant que mon Anglais … Trois films entrecoupés de sudoku et de
siestes. Arrivée à 16h58 heure locale. Il pleut à l’atterrissage, et il
fait très chaud. Nous faisons la connaissance d’Alessandro, notre guide
pour toute la durée du voyage et d’Eli, notre chauffeur.
La polaire est vite écartée et je profite du car pour faire un
strip-tease et retirer mon maillot en mérinos. C’était bien en France
avec -20°C, c’est moins bien au Costa Rica avec +23°C. |
Bon, le mot est lâché : nous sommes
partis au Costa Rica, premier grand voyage depuis 4 ans, depuis le Covid.
Nous traversons San José de nuit, la
ville ressemble à une ville sud-américaine. Normal … On est mort en
entrant à l’hôtel, mais je ressors acheter une bouteille d’eau dans un
bui-bui ouvert 24h/24. Comme je n’ai pas encore de colones, je propose
de payer en dollars. Le marchand accepte et se prend une commission de
30% … hello, Gringo ! |