Sur les crêtes du Haut-Jura.

Bois d'Amont

jeudi 13 septembre 2018.

Compte-rendu de Francis

Nous prenons de nouveau les voitures jusqu’à la gare de la Cure. Aujourd’hui, nous faisons une petite marche de 2 heures jusqu’aux fruitières de Nyons, 130 m de dénivelé positif à l’aller et 100 m au retour car nous franchissons une crête. Certains marcheurs commencent à avoir mal aux genoux … Nous faisons un petit détour pour voir une glacière. Certains d’entre nous voudraient descendre au fond voir la neige mais il faut utiliser une corde (qui est d’ailleurs en place) et cela est assimilé à de l’escalade, or Bruno est accompagnateur de rando, il n’est donc pas habilité à nous laisser descendre, alors nous nous contentons de regarder d’en haut.

Nous revenons à l’hôtel pour le repas de midi et nous repartons l’après-midi pour une nouvelle petite rando digestive. Enfin … Blandine, car moi, je reste à la voiture pour faire la sieste. Les courageux reviennent 2 heures après, complètement fourbus : la petite balade digestive était en fin de compte une rando avec une côte terrible !

Bruno a indiqué que demain, il avait programmé la Dôle (la montagne qui domine le Chalet et culmine à …….), alors il ne prendrait que 15 personnes maximum à cause du sentier assez difficile. Aldo et Annick ont décidé de faire une escapade à Yvoire, sur l’autre rive du lac Léman. Nous décidons de les suivre. Didier et Lydia emboîtent le pas. Nous repassons donc aux Rousses chercher nos billets de train et de bateau … et nous en profitons pour repasser à notre bar favori … en attendant l’heure de notre apéro aussi quotidien que clandestin.

   

   

   

 

Compte-rendu de Blandine

Réveil tonitruant, petit déjeuner et départ à 8h45 en voiture. Tout le monde se gare à la Givrine. Quand je dis tout le monde, cela signifie tous les marcheurs car dans notre groupe, certaines personnes ne viennent que pour faire du tourisme et du farniente. Tous les marcheurs se dirigent vers une fruitière qui se trouve à 1333 m, donc nous montons sur une route assez large, puis à travers les pâtures, montée très acceptable car nous n’avons que peu de déclivité. Parvenus à la ferme, nous en profitons pour acheter du gruyère suisse pour Mickaël (notre gendre) et nous repartons. Le groupe se scinde en deux : les marcheurs 2 qui repartent sur leurs pas et les marcheurs 1 qui continuent leur montée jusqu’au chalet d’un club de ski suisse à 1428 m, puis nous entamons la descente à travers les alpages. Bruno fait quelques arrêts pour nous raconter quelques histoires de la vie locale. Il nous amène à une glacière (ou imposieux, ou creux de neige) où des enfants sont en train de remonter à l’aide d’une corde. Cela semble très profond et les enfants nous disent qu’au fond, nous trouvons de la glace. Tout de suite, certains hommes du groupe, qui ont besoin de se distinguer, commencent à descendre. Bruno intervient et les empêche de descendre, Utiliser une corde n’est pas accepté pour un guide de moyenne montagne. Donc nous poursuivons la descente sur un chemin de randonnée officiel car nous sommes encore dans une zone de réserve pour la faune. Au parking, nous retrouvons le groupe 2 qui est arrivé depuis peu.

Nous retournons au chalet "Côté Dôle" pour le repas. Il s’agit de jambon cuit dans une très bonne sauce, accompagné de petits légumes, puis du fromage et des fruits frais.

Nous repartons pour une petite balade facile, d’après Bruno. … Sur la route, de grosses gouttes s’écrasent sur le pare-brise, il pleut. Arrivés au parking à la fin du Bois d’Amont, il pleut toujours, mais beaucoup moins et le ciel s'éclaircit. Je suis la seule à n’avoir rien pris pour la pluie !! Brutalement, en sortant de la voiture, Francis décide de rester dans la voiture pour dormir. Je bénéficie alors de son poncho qui me couvre bien. La petite balade toute simple commence par une montée assez raide à flanc de montagne, sur un chemin étroit et caillouteux qui se poursuit dans la forêt. Arrivés en haut, juste à la frontière suisse. La pluie s’est arrêtée, nous marchons dans la forêt de Risous, plus grande forêt d’épicéas d’Europe. Bruno est fier de nous raconter tous les exploits des skieurs célèbres natifs de Bois d’Amont : Léo Lacrois, champion olympique et Jason Chapuis, champion de combiné nordique.

Après quelques temps à marcher dans les feuilles de hêtres sur la crête, nous entamons une descente sur sentier étroit agrémenté de pierres et de racines. Pour les genoux et les chevilles, ce n’est pas la joie. Le calvaire se termine quand nous parvenons à rejoindre une route empierrée, puis, assez vite, le parking. Nous retrouvons Francis bien au calme dans la voiture.

Ensuite, tout le monde se retrouve aux Rousses car Bruno pensait aller boire un verre chez sa cousine mais elle est en vacances. C’est le club de randonnée qui a gentiment payé la tournée puis de nouveau, tous ensemble, nous nous sommes retrouvés à 18h15 sur le parking en face de l’hôtel pour boire l’apéro au champagne (chaque Marcheur du Dimanche a apporté une bouteille … au moins !). Après le repas, nous nous sommes laissés  embarquer pour un Quiz sur la Franche Comté. Les Champenois ont deux équipes, les Lynx et les Sangliers et les Vendéens, quatre équipes. Nous, les Sangliers, nous avons gagné avec 84 points sur 100 (nous aurions pu faire mieux mais parfois on se laisse influencer) De toute façon, le directeur doit nous offrir l’apéritif demain soir … je me demande bien comment il a ressenti notre victoire de Champenois. Nous avions à répondre à 50 questions, cela s’est terminé vers 10h30.

 

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