Vendredi 23 septembre 2016.
Lai Chau – Sapa
Nous quittons l’hôtel gouvernemental de bonne heure car bien que nous ayons moins de route à faire qu’hier, cette route traverse une région très montagneuse. En effet Sapa se trouve au pied du Fansipan (ou Phan Xi Pang), point culminant du Vietnam (et de toute l’Indochine) avec ses 3143 m.
Nous nous arrêtons assez souvent pour faire des photos et pour se dégourdir les jambes. La route grimpe de plus en plus le long d’une corniche de plus en plus vertigineuse jusqu’à un col à 1850 m, puis redescend vers Sapa, de façon toujours aussi vertigineuse, mais, bon, ce n’est pas moi qui conduis …
le point culminant du Vietnam
Les ethnies ne sont pas toujours faciles à reconnaître pour un
néophyte. La femme de gauche est une H'mong, mais au centre et à droite
... des Daos ?
La ville surprend par son animation. Nous sommes revenus dans une région touristique et les gens, vendeurs locaux comme touristes friqués, sont plus nombreux que dans la région de Mai Chau ou de Dien Bien Phu. Nous sommes accueillis à l’hôtel par une très belle jeune femme qui nous embrasse chaleureusement, c’est la patronne ! L’hôtel est un peu moins luxueux qu’à Hanoi ou à Ninh Binh, mais il est très propre et très confortable, ... perfect ! Nous, nous nous y sentons beaucoup plus à l’aise … et le chef est excellent !
La récolte du riz.
Nous partons l’après midi pour la visite de Cat Cat, un village H’mong à la sortie de la ville. Ici, quand une route ne descend pas à pic, c’est quelle monte à pic … j’adore ! L’antistress marche à fond. Nous rencontrons moult personnes essayant de vendre moult choses, notamment des pièces de broderie mais elles ne harcèlent pas le client alors nous disons non avec le sourire … ou nous achetons parfois et nous arrivons au but de la promenade : une cascade au fond de la vallée. Chacun se fait photographier devant l’eau jaillissante, nous y compris, et nous retrouvons notre mini bus pour la remontée.
La descente vers Cat Cat
On frappe à la porte de la chambre : c’est Hoc qui a confectionné un cocktail et veut nous le faire goûter. C’est bien sûr pour améliorer notre culture que nous acceptons. Lui qui ne boit pas d’alcool sait très bien les préparer : 75 cl de saké (ou de votka), un ananas, du jus de citron et des feuilles de menthe hachées, excellent.
Après le repas, nous faisons une petite promenade libre dans les rues embouteillées de Sapa. Les vendeurs sont beaucoup plus collants et bien des étalages sur les trottoirs sont tenus par des enfants qui seraient mieux chez eux à dormir, mais c’est de notre faute, nous les touristes, s’ils sont là.
