Paris - Johannesburg - Pretoria

lundi 11 et mardi 12 décembre 2017.

Compte-rendu de Francis

Un guide de montagne m'a indiqué le nom d'un de ses collègues qui traite le vertige par la méditation principalement (et d'autres exercices). Il fait des stages et a écrit un bouquin expliquant sa méthode. Je l'ai dévoré ! ... le livre, pas le guide de montagne. Ça ne traite pas que le vertige mais aussi son attitude par rapport au stress. Et ça a l'air de marcher : pas d'inquiétude inutile avant le départ (sauf peut-être pour la météo), pas de valise prête huit jours à l'avance (sauf peut-être pour le matériel photo), un jour de départ zen, j'ai même monté les escalators de Roissy sans vertige, ce qui ne m'était jamais arrivé. Pas d'énervement ni d'impatience (sauf peut-être envers un p... de distributeur de cappuccino qui m'a piqué 2€ sans me donner le cappuccino), un décollage sans appréhension, pareil pour les zones de turbulences ou l'atterrissage. Que du bonheur ! Pourvu que ça dure.

Par contre, le voyage est particulièrement long : 8800 km, 11 h de vol, 1 h de retard au décollage à cause d'un mec de Securitas qui a refusé le départ à cinq familles sous prétexte que les papiers des enfants  n'étaient pas en règle (pour l'un deux, il s'agissait d'une copie d'acte de naissance alors que lui voulait l'acte officiel ... Air France était partisan de les faire embarquer mais lui a tenu bon et les familles ne sont donc pas parties), 1 h d'attente à l'arrivée car un couple du groupe n'avait pas retrouvé ses valises.

 

Les vacances ont quand même pu commencer. Oliver Tembo, un compagnon de Nelson Mandela, nous accueille à la sortie de l'aéroport, ou au moins sa statue. Nous sommes 41 dans le groupe (ça nous change du Vietnam) et Sophie, notre guide, est sympa. Elle nous traite un peu comme des collégiens en voyage scolaire, mais a-t-elle vraiment tord ?

La ville est belle avec ses vieux bâtiments dont certains datent des Hollandais (16e et 17e siècles). La maison du président Kruger date du 19e siècle. Nous passons devant différents bâtiments et nous nous arrêtons souvent pour prendre des photos. Devant le palais du gouvernement (l’Union Building), une statue de 12 m de hauteur représente Mandela qui nous tend les bras. Des gens nous disent « bonsoir », nous leur répondons instinctivement en Français. Leurs visages s’éclairent, « enfin on entend un peu de français, c’est rare ici ! ». Ce sont deux familles congolaises venues en vacances.

Arrivée à l’hôtel. On est tous crevés. Douce surprise : l’hôtel a trois étoiles, alors qu'on s’attendait à quelque chose de spartiate : il n’en est rien, c’est au contraire un hôtel très luxueux. Merci Lidl ! (oui, je ne l’avais pas dit jusqu’ici mais c’est un voyage acheté chez Lidl …) Par contre, s’il a fait beau (et très chaud) toute l’après-midi, nous assistons à un magnifique orage sur la capitale depuis la fenêtre au 5e étage de l’hôtel.

Pour la suite de la météo, on verra demain. Prenons les évènements au jour le jour.

 

   

Compte-rendu de Blandine

Lundi 11 et mardi 12 décembre 2017.

Lundi, tout a commencé comme d’habitude : levée à 6h30 pour aller faire du Pilates, dernières courses, dernier déjeuner où on essaie de liquider tout les restes. Bien à l’heure à 15h30, Martine vient nous chercher pour nous emmener à la gare TGV de Bezannes. Elle a même la délicate attention de monter en marche arrière pour pouvoir éviter de trop porter nos valises (d’un poids raisonnable, cette fois-ci). Il fait un temps épouvantable : de la pluie, un vent froid et assez violent. En plus, pour prendre le TGV pour Charles de Gaulle, il faut aller au quai le plus éloigné de l’entrée et le plus exposé aux intempéries.

Le voyage en train est très agréable, c’est calme, silencieux et rapide, même si nous avons pris un peu de retard (la force du vent gênait la circulation des TGV). Idéal car on arrive directement à l’aéroport et là, surprise après être au Terminal 2E, nous pouvons prendre immédiatement notre carte d’embarquement et enregistrer nos bagages à l’aide de machines alors que nous avons plus de sept heures d’avance (horaire et prix du TGV oblige). Nous nous débarrassons donc vite de nos valises et nous essayons de passer le temps comme nous le pouvons. Nous nous faisons voler 2 € par un distributeur de boissons chaudes et nous payons fort cher des boissons chaudes peu agréables à un resto rapide.

Nous prenons du retard à l’embarquement car maintenant ils vérifient l’identité des enfants et les parents doivent montrer l’original de l’acte de naissance. Tous n’étaient pas au courant et cinq familles ne peuvent pas embarquer … Il a fallu décharger leurs valises, d’où le retard au décollage car retrouver une dizaine de valises au milieu de 500 autres est tout simplement chercher une aiguille dans une botte de foin.

Décollage, voyage et atterrissage se déroulent parfaitement. Nous sommes tenus informés de chaque étape différente. Nous avons un dîner et un petit déjeuner et entre temps, nous pouvons dormir dans le noir et dans le calme.

A l’arrivée, il manque un couple qui n’a pas retrouvé ses valises. Le mari arrive mais sans sa femme qu’il a perdue dans l’aéroport. Le guide et le mari partent donc à sa recherche et la retrouve au bout d’une heure. Notre guide est une femme âgée, d’origine grecque nommée Sophie. Elle parle fort et ne se laisse pas faire, avec une expérience de 35 ans de guide en Afrique du Sud. Nous quittons l’aéroport après avoir retrouvé la personne manquante, mais sans leurs valises, pour faire la visite panoramique de Pretoria, c'est-à-dire en car.

Pretoria a de très beaux bâtiments. C’est la capitale administrative. Heureusement, notre guide nous permet de sortir trois fois du car. La première fois pour voir de plus près de nombreux bâtiments historiques, dont le Palais de Justice où Mandela a été condamné à la prison. Beaucoup de styles différents sont représentés : Hollandais, néo classique ou paladian, victorien, édouarien. Le deuxième arrêt se fait devant le muséum d’Histoire Naturelle avec trois squelettes de dinosaure, le squelette de la dernière baleine péchée en Afrique du Sud et un énorme acacia fossilisé, vieux de 200.000.000 d’années. Le troisième arrêt est dédié à l’Union Building, bâtiment du gouvernement, avec une statue de Mandela haute de 12 m. Le soleil est très chaud et l’après-midi se termine par un orage. Il y a beaucoup de végétation, des parcs avec des arbres, même chez les particuliers. Les parcs sont sobres mais très soignés. Pour l’instant, les habitants rencontrés sont charmants.

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