Swaziland |
samedi 16 décembre 2017. | ||
Compte-rendu de Francis Ce matin, nous avons de la route à faire alors, devinez quoi ? … oui, nous nous levons de bonne heure. Nous quittons l’Afrique du sud pour le Swaziland, petit royaume voisin, pour visiter la réserve de Hlane, dédiée aux rhinocéros. A la frontière, nous descendons du car, passage de la douane à pied, en file indienne comme dans la brousse. Le douanier hésite à tamponner nos passeports car nous sommes trop nombreux et ça va lui faire trop de travail … Sophie s’énerve un peu et nous finissons par passer. Nous croisons des femmes swazies dans leur costume national. |
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Arrivés à la réserve, nous partons en 4x4 pour s’approcher du troupeau de rhinos puis nous continuons … à pied. Nous observons vite une douzaine de rhinocéros blancs. Le mâle dominant s’éloigne du troupeau en grondant. Impressionnant. D’autant plus impressionnant qu’il se rapproche de nous. Cinq tonnes de muscles, d’os et de peau, et un caractère imprévisible qui ferait pâlir de jalousie D. Trump, même si le rhino a sans doute un QI supérieur. Les autres suivent leur chef et c’est cinq pachydermes qui nous font face en se rapprochant à une dizaine de mètres de nous. Le guide nous fait signe de reculer. Nous reculons, ils avancent, hument l’air, semblent nous observer puis reprennent leurs occupations. Ils s’éloignent un peu et le bal recommence. Ils ne sont plus qu’à cinq mètres. Le guide pose la pointe de son bâton devant lui et le remue. Les rhinos sursautent et font vite marche arrière. Comment un simple bâton peut-il avoir autant d’ascendance sur des animaux de cette taille ? Nous regagnons le 4x4. Le guide nous explique qu’il n’aurait pas laissé des rhinocéros noirs s’approcher aussi près car ils sont beaucoup plus agressifs. |
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On reconnaît facilement un rhinocéros blanc d’un rhinocéros noir : le rhinocéros blanc est gris alors que le rhinocéros noir, lui, est … gris. Plus sérieusement, le rhinocéros blanc a une mâchoire carrée, broute de l’herbe (d’où sa mâchoire en forme de tondeuse à gazon) et préfère les espaces plutôt dégagés (normal, il y a plus d’herbe). Le rhinocéros noir a une mâchoire pointue, mange les branches des arbustes et préfère les forêts plus fermées (normal, il y a plus d’arbustes). | |||
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L’après-midi est consacrée à la visite d’un village swazi traditionnel. Nous assistons à des danses et des chants traditionnels zoulous (les Swazis sont des Zoulous) puis nous visitons le village : la case réservée aux jeunes filles, celles des jeunes adolescents, la cour de la première femme du chef, celle de la deuxième femme et celle de la grand-mère. Chaque cour est occupée par trois cases : la cuisine, la chambre et la brasserie. Haaa ! le beau pays où une des trois pièces de la maison est consacrée à la fabrication de la bière ! La grand-mère, veuve de l’ancien chef, est la personne la plus respectée du village. Nous regagnons Manzini, 150.000 habitants, poumon économique du royaume, où se trouve notre hôtel. Le Swaziland est très verdoyant et procure de larges revenus à son roi, mais la grande majorité du peuple ne profite pas de cette richesse. |
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Compte-rendu de
Blandine Réveillés à 5h45, bien avant l’appel par téléphone, donc bien prêts à l’heure demandée. Magnifique petit déjeuner à 6h30. Départ vers 7h15 pour le Swaziland. Arrêt dans un supermarché d’une petite ville. J’ai regardé le rayon des fromages : on peut trouver les mêmes qu’en France, camembert, brie, vache qui rit, kiri … la majeure partie des fruits sont préemballés. Puis de nouveau le car pour la frontière. Cela prend du temps car nous sommes contrôlés individuellement avec tampon pour la sortie de l’Afrique du sud, puis tampon pour l’entrée au Swaziland. Ensuite, visite d’une réserve, safari à pied à la rencontre des rhinocéros. Nous avons la chance d’en voir au moins cinq ou six, deux fois. Nous pouvons les approcher de très près. Nous avons même peur à cause de personnes qui cherchent le sensationnel à tout prix : la distance de sécurité risque de ne plus être respectée. Le petite randonnée ne dure que très peu de temps car il faut aller manger : plat unique pour le buffet et la même chose qu’à un autre moment du séjour. Par contre, le lieu est magnifique. Francis peut prendre en photo un oiseau avec une sorte de huppe sur la tête, des oies (genre bernaches), des tisserins et leurs nids, des chauves souris … Puis nous partons vers 14h30 pour le village swazi. Nous assistons à des chants et des danses en costume traditionnel. Les commentaires concernant leur mode de vie sont très intéressants. Sophie nous demande de poser des questions, mais dès qu’on en pose, elle s’énerve. Nous arrivons ensuite à l’hôtel Georges, toujours accueillis avec un verre de bienvenue. Pour une fois, nous sommes servis à table et nous devons choisir nos plats. La journée est très épuisante : beaucoup de car, peu de dépenses physiques, peu de temps pour vivre un peu à notre rythme. Demain, quelle chance ! : nous nous levons un peu plus tard : 6h15 |
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rhinocéros blanc et picboeuf à bec rouge