Branle bas de combat !
dernière vérification du sac : tout est prêt pour le rendez-vous
avec les baleines. Pourvu qu’elles ne nous posent pas un lapin !
Surprise : c’est le
car de ramassage scolaire qui vient nous chercher. Décidément, après
l’ancienne école de Jeanne et Charlemagne …
Installation sur le pont
supérieur, évidemment (si c’est pour être au raz de l’eau, autant
prendre un zodiac). On traverse la Saguenay pour aller chercher d’autres
personnes à Baie Sainte-Catherine. Toujours le même vent glacial. Rien
à se mettre sous la lunette, si ce n’est des cormorans et des goélands
marins. Et puis c’est la rencontre : deux bélugas ! De loin,
mais le télé a dû les prendre*.
Quelques minutes et c'est un groupe de marsouins aperçus très vite devant le navire. Puis
plus rien. La guide comble la monotonie qui s’installe comme elle peut,
puis nous dit qu’on se dirige vers une surprise. L’espoir reprend. Au
milieu du Saint-Laurent, au large de Bergeronnes, un groupe de navires et
de zodiacs est déjà là. Deux rorquals à bosse occupent la scène. Ils
sont bien connus dans la région : un jeune mâle, Tic Tac Toe, et
une femelle, Cocotte. Nous allons passer près d’une heure en leur
compagnie. Spectacle inoubliable. Le temps s’est arrêté !
Et puis il faut repartir,
on croise deux ou trois rorquals communs, une demi-douzaine de phoques,
quatre ou cinq bélugas. Et en plus, il faisait beau ! une matinée
superbe.
On passe l’après-midi
dans les dunes de Tadoussac, puis à Bergeronnes, mais pas de nouvelles
observations. Il nous reste à repréparer nos valises : demain,
c’est l’étape marathon. Monette nous prête des journaux sur les
baleines. Très intéressant. J’y pêche une adresse de site (www.baleinesendirect.net).
Nouvelle promenade le log du fleuve. Pas de baleines en vue, mais on
croise une famille de Français que nous avons déjà rencontré à l’hôtel
de Montréal.
Le soir, on discute un peu
avec Monette et Jean-Yves avant d’aller nous coucher. Bien nous en a
pris ! Monette nous demande si nous avons réservé le traversier.
Non. Alors c’est au moins deux jours d’attente …
Jean-Yves nous conseille
de remonter le Saint-Laurent sur 40 km pour prendre un autre traversier,
qui prend les voitures au fur et à mesure qu’elles se présentent. En
partant de bonne heure, on devrait être dans les premiers et passer à
midi.
* :
malheureusement, la suite du voyage nous prouvera que non (:-((.
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