Vendredi 6/08/2004.

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Branle bas de combat ! dernière vérification du sac : tout est prêt pour le rendez-vous avec les baleines. Pourvu qu’elles ne nous posent pas un lapin !
Surprise : c’est le car de ramassage scolaire qui vient nous chercher. Décidément, après l’ancienne école de Jeanne et Charlemagne …
Installation sur le pont supérieur, évidemment (si c’est pour être au raz de l’eau, autant prendre un zodiac). On traverse la Saguenay pour aller chercher d’autres personnes à Baie Sainte-Catherine. Toujours le même vent glacial. Rien à se mettre sous la lunette, si ce n’est des cormorans et des goélands marins. Et puis c’est la rencontre : deux bélugas ! De loin, mais le télé a dû les prendre*.
Quelques minutes et c'est un groupe de marsouins aperçus très vite devant le navire. Puis plus rien. La guide comble la monotonie qui s’installe comme elle peut, puis nous dit qu’on se dirige vers une surprise. L’espoir reprend. Au milieu du Saint-Laurent, au large de Bergeronnes, un groupe de navires et de zodiacs est déjà là. Deux rorquals à bosse occupent la scène. Ils sont bien connus dans la région : un jeune mâle, Tic Tac Toe, et une femelle, Cocotte. Nous allons passer près d’une heure en leur compagnie. Spectacle inoubliable. Le temps s’est arrêté !
Et puis il faut repartir, on croise deux ou trois rorquals communs, une demi-douzaine de phoques, quatre ou cinq bélugas. Et en plus, il faisait beau ! une matinée superbe.

On passe l’après-midi dans les dunes de Tadoussac, puis à Bergeronnes, mais pas de nouvelles observations. Il nous reste à repréparer nos valises : demain, c’est l’étape marathon. Monette nous prête des journaux sur les baleines. Très intéressant. J’y pêche une adresse de site (www.baleinesendirect.net). Nouvelle promenade le log du fleuve. Pas de baleines en vue, mais on croise une famille de Français que nous avons déjà rencontré à l’hôtel de Montréal.
Le soir, on discute un peu avec Monette et Jean-Yves avant d’aller nous coucher. Bien nous en a pris ! Monette nous demande si nous avons réservé le traversier. Non. Alors c’est au moins deux jours d’attente …
Jean-Yves nous conseille de remonter le Saint-Laurent sur 40 km pour prendre un autre traversier, qui prend les voitures au fur et à mesure qu’elles se présentent. En partant de bonne heure, on devrait être dans les premiers et passer à midi.

* : malheureusement, la suite du voyage nous prouvera que non (:-((.



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