Mercredi 11/08/2004.

page précédente

Blandine se lève de bonne heure, … moi un peu plus tard. Crêpes et sirop d’érable et on s’en va. Si on roule bien, on a décidé de s’offrir une petite escapade dans le parce de Matane.
En route, on s’arrête dans une boutique indienne. Aïe ! c’est le genre de magasin qui fait mal à notre budget.
La vallée de la Matapédia est superbe. C’est la première fois qu’on s’enfonce autant dans les terres. De la forêt à perte de vue ! Sur la rivière, des ponts couverts, comme dans le film de Clint Eastwood. Ca ne manque pas de charme.

On s’offre notre petit détour dans le parc national de Matane : quatre orignaux au km². A l’entrée, une charmante demoiselle nous prévient : c’est l’heure de la sieste chez les orignaux ; Et elle nous indique où aller dans le parc : un lac a 25 km à peine. C’est de la route empierrée, super !
Au détour d’un virage, coup de chance : deux jeunes orignaux sont en train de gambader. Ils nous ont vus. Ils s’éloignent, montrent des signes d’inquiétude, mais restent à découvert. Encore un instant magique.
On repart mais la chance n’est plus avec nous. Plus de rencontre, si ce n’est avec des voitures qui roulent à tombeau ouvert. Pique-nique près du lac de Matane, en plein cœur du parc. Un martin pêcheur se sauve trop vite pour que je puisse le photographier.
On reprend la route sans regretter les 100 km de détour.

Les Québécois sont quand même des gens bien : ce soir, à Rimouski, on a mangé une moules-frites !

la suite

Retour