Blandine se lève de bonne
heure, … moi un peu plus tard. Crêpes et sirop d’érable et on s’en
va. Si on roule bien, on a décidé de s’offrir une petite escapade dans
le parce de Matane.
En route, on s’arrête
dans une boutique indienne. Aïe ! c’est le genre de magasin qui
fait mal à notre budget.
La vallée de la Matapédia
est superbe. C’est la première fois qu’on s’enfonce autant dans les
terres. De la forêt à perte de vue ! Sur la rivière, des ponts
couverts, comme dans le film de Clint Eastwood. Ca ne manque pas de
charme.
On s’offre notre petit détour
dans le parc national de Matane : quatre orignaux au km². A l’entrée,
une charmante demoiselle nous prévient : c’est l’heure de la
sieste chez les orignaux ; Et elle nous indique où aller dans le
parc : un lac a 25 km à peine. C’est de la route empierrée, super !
Au détour d’un virage,
coup de chance : deux jeunes orignaux sont en train de gambader. Ils
nous ont vus. Ils s’éloignent, montrent des signes d’inquiétude,
mais restent à découvert. Encore un instant magique.
On repart mais la chance
n’est plus avec nous. Plus de rencontre, si ce n’est avec des voitures
qui roulent à tombeau ouvert. Pique-nique près du lac de Matane, en
plein cœur du parc. Un martin pêcheur se sauve trop vite pour que je
puisse le photographier.
On reprend la route sans
regretter les 100 km de détour.
Les Québécois sont quand
même des gens bien : ce soir, à Rimouski, on a mangé une
moules-frites ! |