Mardi 10 mars 2015.

Premières heures à Katmandu.

 
     

Le départ est prévu à 6h30 mais un employé d’Air India nous prévient que l’avion aura sans doute du retard … Il connaît bien sa compagnie, le gonze ! Debout à 5h00, embarquement prévu à 6h40 et départ à 7h10. On croise les doigts, et en même temps, on se dit qu’Air India doit bien réussir à envoyer un avion au Népal de temps à autre. On part presqu’à l’heure et on se pose sans histoire … L’aéroport de Katmandu ne ressemble en rien à celui de Delhi. Une passerelle nous dépose sur le tarmac, une navette nous transporte le long de la piste sur 150 m, nous passons la douane sans pratiquement aucune vérification et nous gagnons le local de réception des bagages où il règne un désordre indescriptible. Les valises m’amoncellent dans tous les coins et il est difficile de s’y frayer un passage.

     

Nous trouvons le stand des taxis prépayés facilement et nous gagnons l’hôtel tout aussi facilement. L’hôtelier est très sympa (Yellow house dans le quartier de Paknajol, tout près du légendaire Thamel) et en plus, il parle français. Normal, il est de Lausanne. Il nous apprend qu’un avion de la Turkish Airlines s’est écrasé sur la piste la semaine dernière et a entraîné la fermeture complète de l’aéroport de Katmandu pendant quatre jours. Ça explique beaucoup de choses : l’aéroport est saturé, il faut accueillir les avions qui ont différé leur arrivée et faire partir tous ceux qui ont retardé leur départ. Notre avion, la veille, avait trop de retard et il n’y avait plus de fenêtre d’atterrissage pour lui. Cela explique aussi le capharnaüm dans le hall de l’aéroport (vous avez vu, j’ai réussi à replacer le mot une deuxième fois, la classe, hein !)

Nous partons à la découverte de Katmandu, à pied car nous ne sommes pas loin de Khamel, et après notre premier repas typique, nous allons rencontrer Nirmal pour l’organisation de notre séjour (Noémie a une amie qui vit maintenant au Népal et Nirmal est un de ses amis). Il nous met en relation avec Siri, un agent local, qui nous organise une belle rando dans les environs de Bhaktapur pour le lendemain et un petit trek de trois jours sur les hauteurs de Pokhara pour la semaine prochaine. Le tout pour un prix défiant toute concurrence. Cerise sur le gâteau, Nirmal nous entraîne dans les rues de Khamel à la découverte de la capitale de sons pays. Il nous montre des magasins où on peut acheter en toute confiance et nous fait admirer des stupas sur les places, un temple bouddhiste et nous fait visiter Durbar Square , vaste esplanade couvertes de temples hindouistes et bouddhistes, le tout accompagné de pléthore d’explications. Il est intarissable. C'est une journée favorable et nous croisons plusieurs mariages. Nous dînons avec lui et nous nous quittons difficilement, tant le courant est passé entre nous. Mais il nous faut aller dormir car demain sera une journée bien remplie.

   

La circulation n’a rien à voir avec celle de l’Inde. Ici, c’est plus calme. Il y a moins de monde dans les rues, à pied, à moto ou en voiture. Pratiquement aucun animal non plus. Alors il y a moins de klaxon, moins de sonnettes. Moins de saletés aussi. Bref, des rues accueillantes avec des tas de magasins sur les bords, mais des magasins de fringues surtout …
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