Jeudi 12 mars 2015. |
Le Chitwan | |
Je ne sais pas comment on se débrouille cette année, mais les levers sont toujours très matinaux. Aujourd’hui 5h45, car nous prenons le bus pour le Chitwan. Deux taxis (vu la taille des taxis et celles de nos sacs, il faut bien ça !) nous emmènent à la gare routière, près de l’aéroport. Nirmal est venu nous escorter au cas où nous aurions un problème. Les taxis nous déposent à la queue de la file de bus et le nôtre est bien évidemment le premier, à une trentaine de longueurs de bus de là. Puis nous traversons entièrement Katmandu pour nous diriger vers le sud ouest, vers Sauhara. Le voyage n’est pas aussi galère qu’on aurait pu le craindre : arrêt toilettes toutes les heures, grand bus spacieux et réfrigéré avec pas plus de voyageurs que de places assises, déjeuner en route, des gorges et des routes en corniche, bien sûr, mais le paysage est magnifique. Nous longeons des rivières où on pratique le rafting et le canoë mais sans voir personne sur l’eau. |
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En milieu d’après-midi, nous découvrons le lodge ; des bâtiments paradisiaques au milieu d’une végétation luxuriante. Nous faisons notre programme pour le séjour en choisissant nos activités, et nous partons pour une première découverte des alentours. Krichna (encore un) nous emmène à pied le long de la rivière. Sur l’autre rive commence le parc national. Nous rencontrons des martins pêcheurs, des tadornes casarcas, des paons, un aigle, un calao et des cerfs. Et c’est l’évènement, un rhino féroce apparaît sur l’autre rive. Il hume l’air et descend au niveau de l’eau. Quelques secondes plus tard, il est sur notre rive et nous regarde … à 150 m de nous … et il pèse près de cinq tonnes. Krichna perd son sourire. Il sait qu'un rhino c'est rosse, il nous conseille de reculer tranquillement et se met à taper dans ses mains, alors nous nous dépêchons de quitter tranquillement la prairie. Tout à l’heure, dans l’autre sens, elle paraissait moins grande, cette prairie. Et à défaut de se faire piétiner par un rhino, nous risquons surtout de nous faire piétiner par des touristes … Je ne sais pas si c’est parce que le Népal est un pays assez pauvre mais ici, les rhinos n’ont qu’une corne … |
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Nous rentrons sains
et saufs en longeant l’enclos des éléphants du parc national. Certains
sont enchaînés. Krichna nous explique que vers 30 ans, certains
deviennent fous et n’obéissent plus à leur cornac. On le voit aisément
car ils pleurent (En France, quand les éléphants deviennent fous, c’est
nous qui pleurons …). On les attache et on les prive de boisson pendant
50 jours. Après ce traitement, certains arrêtent de pleurer et leur
cornac peut de nouveau les diriger. Les autres restent incontrôlables et
sont irrécupérables. |
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