Premier contact

Jeudi 13 juin.

C’est le jour "J". Mal de ventre, comme d’habitude. Nous sommes arrivés hier soir chez Réjane et Michel. Une bonne soirée, suivie d’une bonne nuit, mais un réveil trop matinal pour moi et le stress habituel : va-t-on prendre l’avion ? Comment va se passer l’enregistrement des bagages ? Et le vol ? Et le pilote, il est comment, le pilote ? Et les bagages, on va les retrouver ? … bref, la routine.

Bien sûr, le vol se passe sans encombre, comme d’habitude. Nous trouvons Oslo sous la pluie, ce qui est bon signe car, s’il pleut dans le Sud, il devrait faire beau dans le Nord et vice versa. C’est comme çà, en Norvège.

Comme nous avons deux heures devant nous, nous décidons d’essayer la cuisine norvégienne. Nous sommes dans l’aéroport alors les prix sont majorés, mais quand même … l'équivalent de 110 € pour quatre assiettes et 4 verres d’eau, ça fait lourd ! … Bonjour Norvège !

Nous reprenons l’avion pour un saut de puce de 1200 km. Un voyage d’une heure et demi. Le temps de dormir un peu.

Bodø n’est pas réputée pour être touristique, il n’y a rien à visiter, ni bâtiments ni centre historique, mais le cadre est magnifique, d’autant que le ciel est particulièrement dégagé. Nous comptons donc bien attendre minuit pour voir le soleil ne pas se coucher, même si demain, nous devons nous lever à 3 heures du matin …

Un petit port côtier nous offre nos premiers « rorbus », ces cabanes de pêcheurs reconverties pour la plupart en résidences de vacances. Sur le bord de la route, surprise : une orchidée Fuch en fleur (en France, nous n’en avons vu qu’une seule aussi avancée). J’ai donc ma réponse à ma question : « y-a-t-il des orchidées en Norvège ? ». (par la suite, nous en verrons d’ailleurs d’au moins trois sortes différentes, et en grande quantité).

Une sterne passe un peu vite pour que je puisse l’identifier plus précisément.

 

Le camping est agréable, verdoyant. C’est notre première « nuit » en Hytter. Après le repas, nous repartons donc le long de la mer voir le soleil de minuit. Il ne se couche pas mais il s’en faut de peu quand même, à cette latitude. Il descend normalement, commence à passer au rouge, puis incurve sa trajectoire à l’horizontale, plein Nord, avant de remonter. Nous prenons la photo symbolique tout en observant quelques oiseaux : huitriers pies, goélands, sternes arctiques ou pierregarin, harles bièvres et courlis courlieu.

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