Vendredi 21 juin
Nous nous réveillons sous un ciel d’un bleu limpide ! Du coup le paysage a changé. Je refais quelques photos et je virerai sans doute celles de la veille puisque tout touriste en bon état de fonctionnement certifie qu’il a passé toutes ses vacances sous un soleil radieux.
Notre étape d’aujourd’hui nous emmène à Tromso, point le plus au nord de notre périple (69°38’57’’). Nous quittons donc notre gîte à regret et reprenons la piste vers Botnham où nous prendrons le ferry. Nous avons le temps alors nous enchaînons les petites routes en espérant surprendre un élan ou un lagopède, mais la Nature est merveilleuse : c’est elle qui décide de se montrer ou non. Cette fois-ci, elle décide de rester discrète et nous ne faisons aucune nouvelle rencontre.
Tromso est une grande ville. En arrivant dans la zone commerciale périphérique, nous tombons nez à nez avec cinq rennes en liberté sur le route. Pourtant le trafic est important !
La ville est équipée de tunnels qui rendent la circulation plus fluide mais il faut connaître ces tunnels qui se croisent par des ronds-points et il n’y a aucune indication. Bien sûr, Olga (notre GPS) ne nous est d’aucune utilité et nous sortons à l’air libre au hasard pour qu’elle retrouve notre chemin et nous permette d’arriver au camping. Miracle, nous trouvons le premier panneau à moins de 500 m du terrain ! Le hytter est à la hauteur de son prix : très confortable et bien équipé.
Le soir nous allons faire un tour en ville. Tromsø est construite selon un quadrillage et la circulation y est donc facile, au moins à pied. Le centre a gardé pas mal de vieilles maisons de bois, ce qui lui donne un air « ville de la ruée vers l’or ». L’hiver, quand la neige cache les trottoirs, l’ambiance « trappeur » doit être parfaite. Nous faisons quelques emplettes sur le marché. Comme la marchande répond en Français à Blandine (qui lui a parlé anglais), nous nous apercevons quelle-même est française et la communication devient plus simple. Elle est Charentaise, mariée à un Norvégien, mais elle ne s’est même pas rendu compte qu’elle nous avait parlé en Français ! Ce sont nos derniers achats, promis juré … Le soleil qui nous a accompagnés toute la journée finit par se cacher derrière des nuages. C’est la St Jean alors il y a beaucoup de monde aux terrasses des cafés. C’est la fête. Demain est un jour férié.
