25 novembre : Les tombes lyciennes

 

¼ d’heure de retard pour cause d’attente de deux retardataires … Deux autres touristes rouspètent, elles se seraient fait escroquées par le personnel de l'hôtel sur une facture de téléphone; le guide nous avait pourtant prévenus qu'il fallait éviter d'appeler en France depuis l'hôtel à cause du prix. Elles ne l'ont pas écouté et maintenant elles se plaignent ... Ces deux femmes ne me plaisent pas dès le départ, le regard faux, elles portent leur méchanceté sur la figure (en fin de compte, nous allons nous apercevoir qu'elles vont se plaindre de tout et de n'importe quoi toute la semaine. Elles sont venues pour profiter de l'avion et des hôtels à bas prix et ne sont absolument pas intéressées pas les sorties du groupes).

Nous allons à Myra, ville antique célèbre pour ses tombeaux lyciens creusés dans le roc. Certains sont entièrement taillés sur les côtés, avec un toit en forme de bateau renversé. Ce bateau était sensé être utilisé dans l’au-delà par l’occupant de l’hypogée, issu d’un peuple de marins. Au pied de la falaise s’étendent les vestiges de la ville antique dont il reste surtout le théâtre.

Le site me fait beaucoup penser à Petra. Ira-t-on là-bas un jour ?

A l’entrée, nouveau ¼ d’heure d’attente pour les même retardataires … ils commencent à m’énerver, ces deux-là !

Je fonce au car rechercher Cléopâtre dans le sac à dos que j’ai laissé à bord. Pourvu qu’elle ne m’en veuille pas de l’avoir délaissée !

Retour au car. On attend ¼ d’heure pour deux nouvelles personnes. Cette fois-ci plusieurs personnes commencent à faire des réflexions, ça va peut-être finir par s’arranger … On n’aime ou on n’aime pas les voyages en groupe mais quand on en choisit un, la moindre des choses est de se plier à une certaine discipline, ou simplement politesse, vis-à-vis des autres. (voilà, c'était ma minute "ronchon")
Nous continuons les visites par la basilique de Saint Nicolas, évêque de Myra de son vivant, saint très vénéré par les Orthodoxes depuis son décès et personnage passé à la postérité sous le pseudonyme de « Père Noël ». La basilique a été ensevelie par les limons du fleuve mais les fresques sont relativement bien conservées. Certaines sont admirables.

Après un repas agréable en ville, nous partons à Simène, une autre ville antique, détruite par un tremblement de terre qui a provoqué un fort affaissement du sol jusque sous le niveau de la mer. On peut d’ailleurs apercevoir des vestiges sous la surface de l’eau. La visite se fait en bateau, ce qui ne gâche rien, bien au contraire.

 

   

 

Nous entamons la partie la moins drôle de la journée : un long déplacement en car jusqu’à Fathyhé. Le guide en profite pour nous faire une petite leçon d’histoire. Il nous prévient aussi que le prochain hôtel est moins « classe » … c’est vrai que les chambres sont plus petites mais le confort est plus qu’acceptable et n’a rien à envier à ses grands frères « 5 étoiles ».
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