Mardi 8 février :
Un oiseau se pose sur le sol, regarde à droite, à gauche, puis sautille dans ma direction. Nous sommes près du point de restauration, il a dû repérer une miette quelque part. Le hall de l’aéroport est calme. A 11 heures, peu de gens le fréquentent. Notre embarquement débute à 12 heures, nous avons le temps. Cette fois-ci, pas des soucis majeur à craindre : à moins d’une grève surprise, d’une chute d’avion, d’une attaque terroriste ou d’une épidémie de méningite foudroyante, rien ne devrait venir perturber notre départ. Il fait beau, le temps prévu à notre arrivée en Turquie est également printanier. Notre voyage s’annonce bien.
Le vol charter a été décalé d’une journée, ce qui nous a permis de passer deux jours à La Courneuve au lieu d’un. Nous en avons profité pour aller faire une petite marche vivifiante dans l’immense parc de la ville. Il est superbe et nous n’étions pas les seuls à profiter de ce havre de verdure des quartiers nord. Et dire que des promoteurs voulaient le transformer en terrain de golf, réservé à une élite fortunée !
La deuxième journée a été consacrée à Paris, dans la banlieue sud de La Courneuve.
A l’embarquement des bagages, nous sommes nombreux … En fin de compte, tout l’avion est affrété par Mozaïque du Monde. Nous qui avons l’habitude de partir avec des groupes de 4 à 15 personnes, ça va nous changer !
Vol sans histoire. Quatre heures pour survoler l’Europe jusqu’à la côte sud de la Turquie. La passagère à côté de moi m’explique que la compagnie de charter possède le Tour Operator. Ce n’est donc pas l’agence de voyage qui remplit l’avion, mais la compagnie de transport qui occupe ses charters en organisant les voyages. Elle m’explique aussi qu’elle a vu sur Internet que cette compagnie a endommagé un des ses appareils en sortant de piste en Hollande … Bonjour l'ambiance !
A la descente d’avion, sains et saufs, la situation se décante. Nous sommes plusieurs groupes avec des voyages différents, mais nous serons quand même 34. L’exotisme, pour nous !
Dès la montée dans le car, nous engageons la conversation avec un couple de passagers. Ce sont aussi des randonneurs. Le courant passe tout de suite. Le repas est l’occasion de faire plus ample connaissance. Nous leur parlons d’orchidées, de Pérou et de déserts, ils nous parlent de randonnées et de leurs ânes.
Hôtel super classe. Un buffet digne de l’hôtel, offrant des plats plus typiques les uns que les autres, mais sans oublier le must quand même : des frites !
Nous sommes sur la Riviera Turque. 150 km d’hôtels de luxe construits pour accueillir les touristes en été, notamment les deux millions de Russes qui affluent chaque année pour « faire kebab » sur la plage. Alors, pour remplir ces hôtels l’hiver et occuper les employés, des Tours Operators ont développé un nouveau concept, la « saison culturelle », plutôt axée sur les visites, à un moment où la plage n’attire pas les foules.
En Orange, les principales étapes du voyage 2012, sur
les côtes de la mer Égée.
En bleu, les principales étapes de ce voyage-ci, en Cappadoce.
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