Mardi 1er avril.

 Burano

 

 

Après un petit déjeuner copieux, nous quittons l’hôtel pour rejoindre Venise. Les alentours de la place San Marco sont bondés, ce qui change beaucoup par rapport à hier. Des femmes en tenue de carnaval se font photographier avec des touristes, des vendeurs proposent des sacs en simili cuir ou des gadgets made in China. Devant le Pont des Soupirs, les appareils photos n’arrêtent pas de crépiter. On voit que le touriste est là, … et nous en faisons partie. Ça y est, nous avons notre deuxième carte musée. La ville a arrêté son édition et nous ne pouvons plus la trouver que sur l’Internet. Les points de ventes habituels nous envoient promener, l’Office de Tourisme ne se sent pas concerné, puis à un guichet, nous tombons sur une petite Italienne sympa qui nous indique le seul endroit qui en vend encore, ce qui marque la fin de ce feuilleton.

Nous visitons le musée Correr, situé dans l’aile napoléonienne de la place San Marco, en particulier les appartements de Sissi, Jacqueline aurait aimé.

     

   

Nous partons ensuite dans les ruelles vers le Rialto et le Ca’d’oro. Pour admirer la façade du Ca’d’oro, nous traversons le Grand Canal à l’aide d’un vaporetto et revenons par les ruelles jusqu’au marché aux poissons. Petite promenade charmante. Pour retraverser, nous prenons une gondole. Ce n’est pas long, mais c’est largement moins cher qu’un tour habituel en et au moins, nous serons montés dans une de ces embarcations mythiques. Sur le quai, nous avons la surprise de rencontrer des gens de l’Argonne que nous connaissons un peu et qui passent également une semaine dans la Sérénissime. Nous discutons quelque temps et repartons dans les ruelles vers le nord de l’île pour prendre un vaporetto vers l’île de Burano.

   

La traversée est assez longue car nous allons à l’extrémité nord de la lagune mais sous le soleil, c’est vraiment plaisant. Burano, maintenant, est connu pour sa dentelle, fabriquée plus ou moins sur place, mais c’était avant tout un village de pêcheurs. Ceux-ci revenaient souvent de nuit, alors leurs épouses ont peint les maisons avec des couleurs chatoyantes pour mieux les reconnaître … on peut se demander s’il n’y avait que l’obscurité qui empêchait les maris de voir clair ! Toujours est-il que Burano est un paradis pour les photographes.

   

 
 
Le retour au Lido se fait par le bord ouest de la lagune, sous un vent de plus en plus froid ... en guettant quand même le soleil qui se couche et les oiseaux qui parfois montrent le bout de leur bec sur les marais, loin du bateau. Nous arrivons à apercevoir des hérons cendrés, des aigrettes garzettes, des cormorans, des tadornes de belon, des courlis et des huîtriers pie.  
 
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