Lundi 24 avril 2006.
Ait Zitoun – Ait Ahmad : Départ en
direction du village de Tizgui, où nous aurons un magnifique panorama sur
la plaine du Haouz et la région d’Amizmiz. Continuation par le col
d’Ait Ahmad, au pied duquel nous découvrirons les cultures en terrasses
et les villages à flanc de montagnes. Déjeuner en cours de route. Dîner
et nuit chez l’habitant (5 heures de marche)
Il pleut, il pleut, Berbère ...
La nuit a été assez bruyante : à un moment, j’ai même compté trois ronflements différents. Il y en a un surtout qui n’arrête pas L. Le jour, il caracole en tête et ne dit jamais rien, mais la nuit, il se rattrape ! J.
Le hammam, hier, c’était très bien, mais en me rhabillant, j’ai cassé mes lunettes L. Donc aujourd’hui, je me dirige dans le brouillard. D’ailleurs c’est autant au sens figuré qu’au sens propre, car la météo est lamentable : grosse pluie toute la journée ! Dommage, les paysages sont splendides, même sous la pluie.
On s’arrête au bout de deux heures et demie dans
un petit village accroché à flanc de montagne. Il a fallu le mériter
… : une grande montée qui vient à bout des poumons de Blandine et
un sentier en corniche pour moi L.
Omar est un vrai professionnel, il a le chic pour nous encourager et nous
rassurer.
Le pain est excellent. On le trempe dans l’huile, le
miel ou la confiture et Omar nous fait une démonstration de fabrication
de thé.
La reprise se fait sous la pluie et le vent. On monte, on descend, on monte … toujours sous la pluie. On traverse des forêts de cèdres. Même sous la pluie, les couleurs et la lumière sont féeriques.
Le fameux chemin où j'ai commencé à douter ...
L’arrivée est un peu morose. Tout le monde se change et on s’installe avant de manger. Les braseros sont les bienvenus, pour nous puis pour nos vêtements.
On remange le soir, après le désormais traditionnel détour au hammam. Mohamed, le cuisinier, est vraiment un artiste, les plats sont aussi beaux que bons. Mais les kilos perdus la journée sont aussi vite regagnés !
