Premières pierres : Priène, Millet | |||
Lundi 20 février. Nous partons avec 25 minutes de retard car il nous a fallu attendre deux personnes … Hé non, pour une fois, ce n’est pas nous ! Un peu de bus vers le sud et nous arrivons à notre premier site, Priène. Le guide nous parle également des origines du théâtre et donc de Dionysos. |
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Avant de visiter réellement les ruines, le guide nous réunit sur les gradins d’un petit odéon pour nous donner ses explications. Il est intarissable, parfois brouillon en passant du coq à l’âne, et donc difficile à suivre, mais toujours intéressant. Il nous explique notamment l’origine et la symbolique de la croix grecque, c’est limpide : il s’agit des initiales superposées de l’expression « Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur (des hommes) », I X ⊖ Y ∑. Cela donne alors un cercle découpé en 8 secteurs et il suffit d’en noircir un sur deux. C’est également l’origine du « huit, nombre parfait ». Cléopâtre fait sa première apparition, et toujours le même effet : les autres voyageurs se demandent ce que c’est, puis sourient, puis finissent par la trouver marrante. Bon, le temple d’Artémis est en ruines, mais ce sont de jolies ruines. |
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Dionysos signifie « deux fois né ». En effet, Séléné, sa mère, voulait savoir qui venait la visiter la nuit. Zeus finit par céder et se montra sous son vrai visage : une boule de feu. Ce faisant, il fit mourir Séléné qui ne pouvait supporter cette foudre sans se consumer. Pour sauver l’enfant qu’elle portait, Zeus le retira du ventre de sa mère (première naissance) et le mit dans sa propre cuisse pour le protéger le temps qu’il termine sa gestation. Au sortir de la cuisse de son père (deuxième naissance), il fut confié aux Nymphes, à Smyrne. Un jour, il s’amusa à écraser du raisin et fit couler le jus dans une jarre, puis il cacha ce jus en dehors de la caverne où il s'était réfugié, de peur d’être grondé. Quelques jours plus tard, un homme découvrit la jarre et prit la première cuite de l’histoire du monde. Dionysos venait d’inventer le vin, ce pour quoi nous lui en sommes reconnaissants encore de nos jours… |
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Le deuxième site est Millet et le temple de Didyme (« les jumeaux ») dédié à Apollon, le frère jumeau d’Artémis. Ces deux dieux trouvent leurs origines en Asie mineure bien avant la période hellénistique, notamment sous les noms de Cybèle et d’Apollounas, attestés sur des tablettes hittites. Les deux sites étaient reliés par une voie sacrée. 110 m de long, 51 m de large, ce temple était le lieu d’un oracle réputé qui fit la richesse de Millet. Pour entrer en transe, l’oracle mâchait des feuilles de laurier et les sons pratiquement inaudibles qui sortaient de sa bouche étaient traduits et interprétés par les prêtres. La statue d’Apollon, volée par les Perses vers 500 avant JC est rapportée de Suse par Alexandre. |
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Après la visite d’une
mosquée du 14e siècle, nous continuons la visite de la ville
gréco romaine : les thermes et un théâtre très bien conservés.
Il fait presque nuit quand nous terminons la visite mais le paysage est grandiose, même sans la lumière éclatante
du ciel turc. |
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