Il a plu cette nuit. Ou c’est de la rosée car il ne pleut qu’une fois tous les 4 ou 5 ans. Bon, il suffisait qu’on vienne … Le dessus des sacs est humide et le sable a changé de couleur, c’est tout. Quelques gouttes, quoi.
On repart pour la troisième journée de marche. Le paysage est toujours aussi changeant. Chacun monte à son rythme, en discutant avec son voisin. Le ciel est magnifique. Le blanc de la craie ressort encore plus. Arrivés en haut de la crête, le paysage est époustouflant. On redescend par une gorge. Le tri des photos va être vraiment difficile en rentrant.
Repas et sieste à l’ombre d’une falaise. Farniente,
détente … rien à voir avec notre triste expérience dans la vallée du
Drâa, au Maroc. Ceci dit, en en parlant avec des membres du groupe, il y
a pire que cette agence rémo-zagorienne. Oui, oui, c’est possible.
Bon, chacun part trouver une place pour dormir ou vaquer à ses
occupations. Calme et silence. On est bien. Cet après-midi, on termine
le trek dans le désert blanc. La marche est un peu plus longue, non
qu’on marche plus, mais le paysage est plus plat, plus monotone. Les
pauses sont bien calculées, comme d’habitude … et les bienvenues !
Nous nous arrêtons ½ heure en haut de la dernière dune pour attendre le départ d’Atoum. Sa sortie est parfaite. Souhaitons lui de triompher des forces du mal.
En bas, nous retrouvons notre bivouac. Karkadé, installation des tentes, discussions enflammées. La nuit devient noire, je donne une petite leçon d’astronomie à ceux qui veulent. En allant dormir, le Lion et Mars nous accompagnent.
