Jeudi 21 janvier 2010

L'eau !

Pour lire la journée vue par Blandine :

Nous roulons vers Farafra, l’oasis de la Vache, car les Anciens y vénéraient Hathor . Les paysages du désert blanc défilent une dernière fois sous nos yeux. Et puis, c’est l’arrêt à la source chaude. L’eau sulfureuse a une forte odeur, mais ses 40° attirent la plupart d’entre nous. L’impression est très agréable. Les muscles se détendent, la peau devient douce. Même Cléopâtre prend son bain ! C’est dans des moments comme cela qu’on se rend compte combien l’eau est précieuse.

Et c’est le départ pour Dakhla, l’oasis extérieure ou Magna selon les époques. 285 km de désert. Un policier nous accompagne dans le minibus et une voiture nous suit. Nous nous arrêtons au bout d’une heure pour manger à l’ombre d’un îlot de palmiers. Toujours la même sérénité, la même insouciance. Nous profitons de l’instant présent. Cela change vraiment de notre marche forcée entre Zagora et M’Hamid.

200 km de désert. Passage obligé pour aller d’une oasis à l’autre. Le paysage change, du sable sur fond de falaises.

Arrivée à Dakhla, nous visitons une Médina qui ressemble beaucoup à celle que nous avons vues dans la vallée du Drâa. C’est sans doute normal, toutes datent du 12^e siècle.

Le soir tombe quand nous arrivons à l’auberge : aujourd’hui, pas de bivouac, mais de vrais lits et des douches ! Blandine se précipite. Je lui laisse la place. J’ai le temps, cela ne fait que 5 jours que nous ne nous sommes pas lavés … Tout le monde a du en faire autant, quand vient mon tour, l’eau reste désespérément froide. Tant pis.

L’auberge est magnifique, entourée d’un jardin ombragé. Seul soucis : les lits sont équipés de moustiquaires … par utilité ou pour la décoration ? Nous le saurons bientôt.

On passe la soirée à discuter. Marmoud a apporté son PC et nous montre des photos des treks précédents.

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