Ouf, les moustiques n’étaient pas du voyage ! Levé de bonne heure, je vais faire un tour. Dehors, il y a un puits d’eau chaude, comme à Farafra. Un homme est en train d’y prendre son bain. Je ne le dérange pas. Autour de l’auberge, je peux observer des huppes et des molla-mollas, oiseaux noir et blanc de la taille d’un merle.
Nous reprenons la route, qui devrait être longue aujourd’hui. Dans les champs, on peut voir des aigrettes et des garde-bœufs, mais aussi des hérons cendrés et des échasses. J’arrive même à apercevoir 2 busards cendrés, premiers rapaces du voyage.
Arrivés à Kharga, l’oasis intérieure ou oasis de Thèbes pour les Anciens, nous nous arrêtons pour regarder le temple d’Hibis, dédié à Amon et qui date de l’époque perse (le seul encore debout). On ne peut malheureusement pas le visiter à cause de travaux de consolidation.
Nous visitons ensuite une nécropole copte datant de l’époque romaine. Plusieurs chapelles sont relativement bien conservées.
Et nous retrouvons le désert, ce pour quoi nous sommes venus en Egypte cette fois. Marche dans les dunes à la découverte d’une forteresse romaine. En chemin, nous visitons les ruines du temple et de la nécropole de la ville que défendait cette forteresse. Si aujourd’hui, ce petit îlot de verdure permet encore à une famille de vivre, il y a 2000 ans, c’est 3000 personnes qui vivaient là.
Dernier bivouac. La soirée est particulièrement festive. Nous avons fait le bilan, tout le monde est content, tout le monde le fait savoir.
Demain, dernier jour à Louxor pour retrouver la foule et l’avion. Mais avant, pour y aller, nous devons parcourir 370 km. Pourquoi les oasis sont-elles si loin ?
