Vendredi 22janvier 2010

Kharga.

La journée vue par Blandine :

Pour lire la journée vue par Francis

Petit déjeuner habituel qui rassemble tout notre petit monde, plus ou moins réveillé, puis départ pour Kharga avec deux visites prévues et un petit plus !
En route, nous avons embarqué un policier et une voiture de police nous escorte désormais.

 

Premier arrêt très apprécié de tous car nous roulons depuis un long moment à notre goût. Il sera très bref : nous ne faisons que regarder, pas trop près, le temple d'Amon-Hibis, interdit provisoirement à la visite car le terrain sur lequel il repose n'est pas stable.

   

Second arrêt peu de temps après. Enfin la possibilité de se dégourdir les jambes avec la visite d'une nécropole copte qui compte plus de 100 tombes. Les coptes, chassés par les Romains, se sont réfugiés en grand nombre dans cette oasis.
Hani ne nous fait découvrir que deux tombes remarquables, bien illustrées, qui retracent certains évènements de la Bible. Nous recherchons l'ombre des monuments car le soleil frappe fort les têtes non protégées.

Puis nous passons à table, dehors, sous les palmiers. Une table de plats variés, couverts d'aluminium, nous attend. Nos cuisiniers ont préparé pendant que nous visitions. C'est frais, les couleurs sont variées, agréables pour les yeux et le papilles. Nous savourons.

Puis un nouveau départ pour notre seconde visite.
Des puits très profonds, des canaux creusés par les Romains. C'est remarquable de voir ce que les hommes ont pu construire il y a si longtemps, et encore utilisable de nos jours.
Une famille de paysans vit encore sur ce lieu qui fut une ville de 3000 personnes et puise de l'eau dans un de ces puits.
Ensuite, ruines d'un temple datant du dernier siècle des Grecs. Là, il faut des connaissances et un peu d'imagination pour se représenter l'ouvrage car il ne reste que les bases de l'édifice.

Puis, un peu plus loin, une forteresse romaine, là aussi en ruines, située sur la route des caravanes venant du Soudan pour Kharga.
Quelques bouquets de palmiers, des touffes de végétation ici et là témoignent de la présence de l'eau.
Tout un tas de tessons de poteries, laissés là au pied de la forteresse au temps des Romains, témoigne d'une présence humaine passée.

 Après cette journée bien remplie, il est temps de s'installer pour la nuit car la lumière décline.
C'est notre dernier bivouac. Après un repas copieux, comme d'habitude, nous faisons une veillée un peu plus longue, nous chantons, nous dansons, surtout les plus jeunes. Notre chauffeur de minibus se mêle à la fête. Seul le policier se tiend à l'écart et veille à notre sécurité. Pourtant, à aucun moment, nous ne sommes sentis en danger. Jamais nous n'avons rencontré d'hostilité, bien au contraire, mais plutôt un accueil toujours chaleureux.

 
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