Samedi 23 janvier 2010

 

La journée vue par Blandine :

Pour lire la journée vue par Francis


Passez la souris sur cette photo pour voir les détails.

Dernier petit déjeuner, tous, plus ou moins réveillés car certains ont prolongé joyeusement la dernière veillée. Nous rendons avec une certaine nostalgie notre compagnon de route : un gobelet en métal attribué à chacun dès le début de notre marche, qui accompagnait nos déplacements de ses joyeux tintements.

Puis est venu le moment de quitter notre chauffeur de 4x4 et notre cuisinier, sans une certaine émotion ressentie par tout le groupe.

Aussi Hani souhaite nous réunir en haut de la dune qui nous domine pour la photo de famille (je devrais dire "les" photos car tous nos chasseurs d'images, avant de partir, se précipitent chacun leur tour pour garder le témoignage de cette équipée de joyeux lurons que nous avons formée durant tout ce séjour.

Hani veut nous offrir en guise de remerciement un petit cadeau. Cette montée en haut de la dune n'était pas innocente car un peu plus loin, sur de hauts rochers, il nous révèle à trois endroits la présence de gravures datant du néolithique : une carte de l'Égypte de l'époque, des dessins de girafes bien visibles, des inscriptions.
Les photographes mitraillent. Puis départ pour Louxor. En route, nous laissons notre policier à la porte des oasis.

Voyage qui semble interminable. Arrivée à Louxor sur la rive occidentale du Nil.
Repas pris sur la terrasse d'un restaurant aux spécialités traditionnelles égyptiennes. La vue est magnifique, le soleil brille, nous sommes abrités par une toile tendue au-dessus de nos têtes, avec comme vue, au fond, le Nil, donnant l'impression de se trouver sur un bateau, en croisière sur le Nil.

Hani nous a laissé choisir pour l'après-midi libre. A l'unanimité, nous décidons de rester tous ensemble avec lui et le minibus. Un guide, trouvé au pied levé, nous emmène visiter, au pas de course, le temple d'Hatshepsout.

Les commentaires sont dits avec une rapidité étonnante. On sent qu'il a beaucoup de connaissances et qu'il semble avoir peur de les perdre avant de nous en faire profiter.
Pour Francis et moi, c'est une grande déception car nous avions gardé dans nos souvenirs des vestiges mieux conservés.

2e visite : un temple moins fréquenté par les touristes, mais toujours aussi grandiose, et en bien meilleur état de conservation.

   

 

Ça y est, nous avons repris les habitudes de touristes qui viennent admirer tout ce que l'ancienne Égypte a pu nous laisser comme témoignage de sa grandeur passée. Nous sommes revenus à la civilisation : les gens, le bruit, l'agitation et un certain petit pincement au coeur : le désert, c'est fini !

page précédente

page suivante