27 novembre : Retour à Ephèse    
   

Nous nous levons de bonne heure pour être à Éphèse dès l’ouverture. A l’entrée, nous trouvons une ville antiques en ruines assez commune et j’observe un peu de déception chez les membres du groupe. Et puis, au fur et à mesure de notre progression, ils vont de surprise en surprise. Les ruines sont de plus en plus belles, de mieux en mieux conservées, jusqu’à l’arrivée sur la rue des Courètes où nous nous retrouvons carrément dans une ville grecque d’il y a 2000 ans ! Et que dire du bouquet (presque) final que constitue la bibliothèque de Celsus ? Inutile de redécrire la ville, il suffit de se reporter au voyage précédent (en cliquant là, par exemple). Nous retrouvons des monuments qui nous deviennent familiers maintenant, à Blandine et moi, sauf que, visitant le matin de bonne heure, nous les voyons en plein soleil. Et cette fois-ci, nous avons le temps de visiter les maisons en terrasse … un vrai bonheur, ces palais ! même si nous ne disposons pas d’autant de temps que nous le souhaiterions.


(Pour voir l'image originale, passer la souris (:-) )

 

   

   

   

 
L’après-midi, nous visitons l’église où est enterré Saint-Jean, une belle basilique grecque, et la mosquée d’Isa Bey, datant de l’époque Seldjoukide, 1064 pour être précis.

   

Au hasard de la visite de la basilique de Saint Jean, une marque sur une pierre attire mon regard : un moulin à neuf pions, que je croyais dater du moyen-âge. En réalité (après vérification au retour en France), les Égyptiens y jouaient dès le deuxième millénaire avant JC.

A quelques kilomètres de là, à Éphèse, c'est un ancêtre du jeu de Backgammon qui est gravé dans la pierre.

Nous poursuivons par le village grec de Syringe, connu pour son vignoble, et passage presque obligé des fiancés de la région. Cette fois, nous ne rencontrons pas de demoiselles coiffées de la couronne de fleurs.

Nous repassons en fin d’après-midi à Selçuk (l’Éphèse moderne) et faisons un arrêt sur ce qui fût une des sept merveilles du monde : le temple d’Artémis. Visite vite faite puisqu’il ne reste qu’une colonne. Nous en avons vu quatre dans la mosquée d’Isa Bey voisine, les autres sont à Istanbul, dans l’église Sainte Sophie ou ont servi de carrière.

 

En fin d’après-midi, seize d’entre nous essaient les bains turcs. Après un dégommage en règle, nous avons droit à un léger massage … Un peu trop rapide selon l’impression générale mais une bonne expérience quand même.

   

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(Pour faire disparaître les gens sur la photo, passez un coup de souris magique)