11/04/08 – Vendredi  

 

Le temps est superbe. Nous avons décidé d’aller à M’Hamid, Blandine a besoin d’une pharmacie.

M’Hamid, c’est un « bout du monde » : la route s’arrête là. Après, c’est le sable.

Pas de taxi qui passe, alors nous partons à pied. Cinq kilomètres, c’est de la rigolade après ce que nous venons de faire.

Jolie petite ville, un peu touristique, mais pas trop. Les 4x4 traversent à la queue leu leu. Quelques beauf ne font que le tour du premier rond-point, vitre baissée, appareil photo ou caméscope au point et repartent sans même s’arrêter.

   

Non seulement nous trouvons la pharmacie, mais nous trouvons en plus le médicament que nous cherchions ! Sincèrement, j’y croyais pas, et l’inquiétude baisse d’un cran. Nous paressons un peu dans les boutiques. Un resto pas cher. Et c’est le retour : toujours pas de taxi, alors re-5 km à pied.

A l’hôtel, F. me rappelle. Il a discuté avec l’homme en bleu, de l’hôtel : il nous en coûtera 400 dh de rapatriement par le 4x4. Il paraît que celui-ci est parti de Zagora exprès (c’est possible, mais c’est pas de chance pour nous car les jours suivants, nous le verrons chaque jour à l’hôtel …) et qu’il y est retourné ensuite (là, c’est improbable, vu qu’il était à l’hôtel ce matin et qu’on l’a même vu à M’Hamid ce midi …) Bon, si ça fait plaisir à l’homme en bleu de nous entuber de 400 dh… Décidément, je ne l’aime pas, celui-là : tous nos ennuis sont largement venus de lui et ça continue. D’ailleurs il porte sa franchise sur sa figure, … cet hypocrite. En attendant, il a retrouvé la joie de vivre et m’appelle « mon ami » en plus de l’éternel « Ali Baba » (comme je suis barbu, ce doit être un trait d’esprit de sa part, je me demande si il y a quarante voleurs autours de nous Personnellement, je n’en vois qu’un)

 

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