06/04/08 – Dimanche | ||
Lever à 6 h 00. Premier déjeuner marocain. Copieux, comme toujours. Je change mon argent à l’hôtel et je me fais pigeonner, comme toujours. Bienvenue au Maroc … 200 km de 4x4. Noémie avait raison, il y a un passage qui ne m’a pas plu … 15 km en corniche … le paysage était très beau, alors nous nous sommes arrêtés pour faire des photos. Plusieurs fois, histoire de faire durer le plaisir ! |
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Un peu avant Zagora, le chauffeur quitte la route et s’engage sur un piste. Génial ! nous faisons un tour dans la vallée du Drâa, une immense oasis s’étend le long du fleuve. Et il y a de l’eau ! Le Nil en miniature, nous avait dit F. Il n’avait pas tort. |
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12 h 00, arrivée au camping de Zagora, qui fait aussi restaurant. Un splendide plat de crudités. On en mange comme si il n’y avait rien après. Erreur ! Ceci dit, le tagine qui suit est excellent. La marche va être difficile, cet après-midi … Sur le terrain, il y a un camping car. Des Chaumontais, sympas bien sûr. Je me tuyaute un peu sur les séjours au Maroc, en passant. Un homme en cheich bleu arrive et nous présente Mohamed, qui va nous guider toute cette semaine. Petit problème vite résolu : notre méharée doit se faire par le plateau désertique, le djebel Banni, le col N’djiniya et les dunes pour rejoindre M’Hamid… Rien de ce qui était prévu, donc … Une chance, j’ai emmené tous les papiers envoyés par l’Agence en France. Un coup d’œil sur le programme concocté avec F. et c’est décidé : même si les dromadaires n’aiment pas l’eau, nous passerons par la vallée du Drâa. A nous les petits villages typiques, la palmeraie … et l’ombre (enfin ... c'est ce qu'on croyait encore). Remarquez, avec le vent qui commence à souffler, nous ne voyons pas beaucoup le soleil. Quant aux appareils photo, nous les rangeons : un objectif passé au papier de verre, ce n’est pas bon. L’homme en bleu téléphone pour nous procurer des cheichs. Nous les prenons blancs, de 6 m, à 80 dh. Et commence la séance d’habillage. |
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A 14 h 30, nous devons partir pour notre première marche, mais à 13 h 00, changement de programme : trop de vent. L’homme en bleu nous déconseille fortement de partir et nous propose d’attendre le lendemain. En attendant, nous faisons un peu de tourisme : la palmeraie et la Kasbah des Juifs. Un guide nous est trouvé vite fait. Nous allons voir l’atelier d’un fabriquant de bijoux et de meubles marquetés avec des os de dromadaire. Nous arrivons même à ressortir sans rien acheter.
En attendant le repas, première rencontre avec nos dromadaires. L'un d'entre eux s’appelle Makh-Ipol. Mais il a l’air sympa quand même.
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