Méharée 2 De  Zagora à M'Hamid.

 

Le descriptif fait par l'agence en France :

La réalité du terrain

6 jours de marche

Pas de données chiffrées sur les distances à parcourir chaque jour.

J 1 05/04 :

Arrivée à Ouarzazate, puis transfert et nuit à l’hôtel en B/B.

 

Attente d’une ½ heure à l’aéroport. Un autre guide propose d’organiser notre transfert mais nous n’avons pas le nom de l’hôtel. Il semble que j’aie « zappé » cette info.

Toujours est-il que le contact au Maroc ne répond pas au téléphone.

J 2  06/04 :

Le matin transfert pour Zagora, repas de midi dans un petit restaurant

 

 

puis en début d’après-midi départ de la méharée, en direction de la vallée du Draa. Vous vous arrêterez en fin de journée. Vous installerez le bivouac pour une nuit à la belle étoile ou sous la tente, au choix.

 

 

Transfert : très bien. Ca ressemble à une visite guidée.

Déjeuner au camping de Zagora : très bien, même si ce n’est pas un « petit restaurant ».

Arrive un homme en bleu foncé qui nous présente notre guide et nous explique le parcours. Stupeur : ce n’est pas la bonne méharée … Comme l’homme en bleu ne nous croit pas, il faut sortir le programme fourni par l’agence française pour le prouver.

Le guide semble protester : le Drâa est en cru, la vallée est impraticable pour les dromadaires.

Nouveau gros problème : l’homme en bleu revient une heure plus tard et nous déconseille fortement de partir à cause du vent. On hésite. Il insiste, tout en précisant que hommes et dromadaires sont prêts à partir. On finit par suivre son conseil.

 

Cela nous permet de visiter la palmeraie et la Kasbah des Juifs avec les commentaires d’un jeune guide trouvé à la sortie du camping par l’homme en bleu.

 

Le soir, on réclame les matelas supplémentaires, prévus en France mais non fournis ici.

J 3 : 07/04

 

 

Le matin, la température sera agréable, la marche commencera en direction des immenses palmeraies.

 

 

Un arrêt repas et détente pendant midi, puis vous reprendrez votre méharée au sein de la palmeraie.

 

Vous vous installerez pour le bivouac en fin de journée.

 

Nous retrouvons notre guide, qui ne comprend pas qu’on ne soit pas partis la veille !

Du coup, il va falloir rattraper le retard … la « marche forcée » commence : en fin de journée, au lieu d’une petite « mise en jambe » en direction de la vallée du Drâa, nous avons commencé par 23 km dans la pierraille, en plein soleil, en plein vent de sable.

Une pause de 10 min le matin.

Arrêt repas et détente pendant midi

 

Pas de palmeraie, pas de traversée de villages.

Le guide nous explique qu’il faudra 2 jours pour retrouver une vallée du Drâa praticable par les dromadaires.

Nous montons les petites tentes en pleine nuit, en dépit de nos demandes répétées pour le faire à l’arrivée.

J 4 : 08/04

Le lendemain, après le petit déjeuner, vous continuerez à progresser dans la vallée avec la traversée de nombreux petits villages. L’arrêt de midi sera ombrageux, proches des cultures. Vous reprendrez la marche, toujours dans cet environnement de cultures et de petits villages.

 

En fin de journée vous ferez le bivouac pour la nuit sous la voûte étoilée.

 

Dès le début, nous nous ressentons de la fatigue de la veille (23 km).

 

 

Une pause de 10 min le matin.

Arrêt repas et détente pendant midi

Pas de villages, pas d’ombre, pas de champs … mais un vent fort, du sable, et une vingtaine de km.

 

Nous demandons des infos sur le parcours mais le guide ne nous en donne que très peu.

Maintenant que nous connaissons le matériel, nous le prenons et  nous montons les petites tentes sans attendre la nuit.

J 5 : 09/04

Le jour suivant, dès le matin vous longerez le Draa puis arriverez vers les dunes en fin de journée. Bivouac dans les dunes

 

 

Le guide finit par nous donner quelques infos, à notre demande :

- facile le matin, 8 km

- plus difficile l’après-midi, 12 à 13 km

… ce qui nous fait une nouvelle journée à 20 km environs.

Matin : plateau désertique, vent fort, sable.

Après-midi : premier contact avec la palmeraie, mais vent de sable toujours aussi fort.

Nous avons droit à 3 pauses supplémentaires : deux pour faire boire les dromadaires, 1 pour les guides qui cherchent quelque chose dans les bagages (nous apprenons après coup que c’était une pause)

Par contre, noud demandons :

- une pause, même courte, toutes les heures : refusé

- de faire des ½ étapes, quitte à terminer en voiture : refusé

J 6 : 10/04

Pour l’avant-dernier jour, vous traverserez l’erg Lihoudi. Toute la journée se passera dans les dunes, pour en sortir en fin d’après-midi pour un bivouac non loin des dunes.

 

 

Le guide nous dit que c’est une journée assez facile.

 

Le vent de sable est toujours aussi fort.

Nous marchons 2h30 le matin, comme d’habitude.

Une pause de 10 min le matin.

 

Arrêt repas : nous décidons d’abandonner.

Le rapatriement à l’hôtel, en 4x4, coûtera environ 80 € (la moitié étant prise en compte par l’agence française).

J 7 : 11/04

Cette étape vous mènera à Oualed Driss  que vous rejoindrez en fin de journée. Nuit à l’hôtel en D/P

 

 

J8 : 12/04

La journée sera libre à Oualed Driss  pour vous détendre sur les bords de la piscine.

 

En tant que photographes, nous apprécions beaucoup le beau vert bouteille de l’eau de la piscine

J9 : 13/04

Transfert en début de matinée pour Ouarzazate, arrivée à Ouarzazate en fin de matinée. Repas de midi libre. Nuit à l’hôtel en DP.

 

J10 : 14/04

Transfert le matin pour l’aéroport

 

 

Transfert annoncé à 8h00. Le chauffeur se présente un première fois la veille, puis une seconde fois, le bon jour, mais avec ¾ d’heure de retard.

Ne sachant pas où se trouve l’aéroport, ce retard nous cause une angoisse inutile.

Le programme ci-dessus est fourni à titre indicatif, le déroulement des étapes se faisant à votre rythme il est  possible que le découpage des étapes soit un peu différent. Ce programme passe par la vallée du Draa durant les premiers jours

Le déroulement ne s’est jamais fait à notre rythme et le découpage des étapes n’a été fait que pour rattraper un faux départ que nous n’avions pas demandé.

J’ai prévenu plusieurs fois de problèmes médicaux ou de problèmes de fatigue. Ils n’ont jamais été pris en considération, sauf à partir du moment où j’ai voulu téléphoner en France.

 

Nous n’avons jamais eu de commentaires sur la palmeraie ou les villages (et pour cause !)

 

Nous ne savons toujours pas combien de km nous avons parcourus ni combien étaient prévus. Nous savons seulement que Zagora est à 90 km de M’Hamid par la route et que le chemin par la vallée du Drâa est plus long.

 

 

Le prix est de : 500 € par personne.
Le prix de base est de 410 € comprenant les nuits des J 1 et 9 en D/P. Auquel il a été ajouté 2 nuits supplémentaires et 1 repas de midi.

 

Les chambres prévues sont des tentes avec WC et douches communes, à l’extérieur.

Prix de la tente : environ 25 € pour deux

Prix du repas : environ 12 € par personne

Ces tentes sont très confortables, certes, mais le supplément devrait s’élever à 37 € par personne et non 90 € (somme correspondant au prix de deux nuits en chambre et un repas).

 

Les points positifs :

-         les 3 guides étaient sympas.

-         Le guide principal était un excellent cuisinier.

-         Nous avons vu des paysages splendides, quand le vent se calmait.

-         Nous avons fait une plongée plus authentique dans la vie nomade du Sahara.

-         La journée de farniente (deux jours pour nous) à l’arrivée à Ouled Driss est féérique.

 

Les points négatifs :

-         pas de guide professionnel, attentif aux touristes sous sa responsabilité.

-         pas de dimension « plaisir » décrite en France

-         pas de souplesse dans le déroulement des étapes.

-         problèmes de communication franche entre l’homme de l’hôtel et nous.

-         problèmes de communication entre l’agence française et l’agence marocaine.

-         Rapatriement en 4x4 : nous ne pensons pas qu’il ait fait l’aller-retour de Zagora spécialement pour nous. D’ailleurs, les trois soirs que nous avons été à l’hôtel, ce véhicule était présent.

 

Une explication ? :

Suite à notre mécontentement, à notre retour, nous nous expliquons avec l'agence française et nous sommes une fois de plus convaincus du manque de professionnalisme de notre interlocuteur : il nous explique que les guides-cuisiniers-chameliers ont dû essayer de nous dégoûter pour en finir au plus vite de la méharée, ce qui nous confirme qu'il ne maîtrise pas la situation étant loin du terrain et que son personnel en fait un peu à sa tête... et à la tête du client.

Qu'il puisse envisager un tel comportement de la part de gens payés pour un travail et qu'il décrit lui-même comme des professionnels et cela sans s'en offusquer, en en discutant comme d'une situation normale peut laisser perplexe ...

Sérieux, s'abstenir !


L'image caractéristique : les guides et les dromadaires qui cavalent devant, et nous derrière ...

 
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