Ça ne s’arrange pas pour le vent. Cette nuit, il soufflait tellement fort qu’il m’a réveillé ! C’est pas gagné pour demain...
6 h 00 branle-bas de combat. Une douche, imprévue, et un petit déjeuner, prévu.
8 h 00. Nous prenons la direction du désert, en longeant la palmeraie du Drâa par l’est. De la rocaille à perte de vue … et du vent. Les photos ne seront sans doute pas terribles, mais tant pis, elles seront quand même là.
Trois heures et demie et 15 km après, nous nous arrêtons pour le déjeuner. Le vent souffle toujours autant. J’en profite pour faire un petit somme, pendant que Blandine, Nadège et Jean-Pierre font leurs étirements. Et puis arrive le thé, ... à la menthe … du Mozart.
Le repas, une bonne sieste et nous repartons pour huit kilomètres … Mohamed n’a pas compris pourquoi nous n’avions pas voulu partir hier et maintenant, il faut rattraper le retard dû au faux départ … Elle est bonne, celle-là, maintenant c’est nous qui n’avons pas voulu partir ! Quand je pense que F. nous avait dit, en France qu’on pourrait moduler nos étapes, partir un peu plus tard, s’arrêter dans un endroit qui nous plaisait … On est loin de cette flexibilité, semble-t-il.
17 h 00. Nous montons le bivouac au pied d’une dune. Une tente carrée pour le salon-salle à manger et deux petits igloos pour les chambres. En attendant le « whisky berbère », Blandine, Nadège et Jean-Pierre donnent un coup de main à la pluche. Trop tard pour moi, le temps d’écrire mon compte-rendu de la journée et il n’y a plus de couteau …
Les tentes sont petites, mais après une première « mise en jambes » de 23 km, n’importe quoi irait.
Makh-Ipol et ses copains ne sentent pas trop fort et n'attirent pas les mouches, c'est une bonne nouvelle !
Bonne nuit à tous.
