Ce matin, ce sera plus tranquille : 8 km et cet après-midi, plus dur : 12 ou 13 km.
Nous partons et dès le premier quart d’heure, je suis crevé. Ça promet. Depuis hier, je ne fais que dormir. J’arrive même à m’endormir à la pause. Décidément, la première marche nous aura complètement cassés !
L’arrêt de midi est le bienvenu. On dit que dans le désert, on trouve ses limites, hé bien, il semble que je les aurai vite trouvées …
A l’hôtel, le barman me demande ce que je veux. Je lui demande une bière, même une Kro ferait l’affaire. Le barman me l’apporte et s’apprête à la déboucher … Trop tard, je n’ai pas le temps de voir la marque : Blandine m’a bousculé … et m’a réveillé.
Nous sommes toujours dans le désert et le vent souffle toujours aussi fort. Les cheichs et les lunettes de ski sont vraiment indispensables.
L’après-midi, nous marchons enfin dans la palmeraie, sur une piste. Nous traversons même un village. Ça nous protège un peu du vent. Tout le monde est tellement fatigué que nous passons devant une boutique sans penser à acheter de l’eau en bouteille ! Pourtant, la nôtre est vraiment imbuvable.
Les dromadaires ont eu quelques problèmes. Du coup nous avons eu droit à trois pauses, aujourd’hui … et l'impression que nous passons après les bêtes dans la sollicitude du guide.
L’installation du bivouac se fait sans nous : trop fatigués pour donner un coup de main.
Le soir, nous entendons le son d'un tambour à quelque distance. Des gens passent une bonne soirée soit dans un autres bivouac , soit au village voisin. Heureuses personnes qui ont droit à un peu de plaisir autour d'un feu ...
