Maroc ... le retour 

   

Samedi 9 Novembre 2019

Beine - Paris - Casablanca

 

Il est 14h20. Nous sommes à la porte d’embarquement L27 du  terminal 2E de l’aéroport de Roissy . Nous partons pour un tour du Maroc en deux semaines. Des sauts de puce en minibus, des visites ou des rando de 3 à 5h par jour,, le tout concocté par une agence sérieuse, Allibert Trekking, spécialisée dans les voyages de randonnées à travers le monde. Rien à voir avec les semi-amateurs (ou semi-escrocs ?) de notre dernier séjour dans le sud marocain.

Bon, le départ de la maison s’est bien passé. Le choix des vêtements et le bourrage des valises n’a presque pas posé de problèmes. Le trajet en voiture s’est déroulé sans encombres (nous avons de nouveau opté pour le parking/navette de Damartin en Goële). L’enregistrement des bagages et le passage en douane a été sans soucis, ils doivent commencer à nous connaître, je suppose et l’attente n'est même pas longue. Même pas le temps d’angoisser. Bref, tout baigne.

Quelque soit la destination, et donc la distance, le voyage en avion paraît toujours très long, l’espace de la carlingue n’incite pas à sa découverte, les mêmes traditions de repas à bord (on ne prend pas Easyjet, donc il y a des repas à bord) et cette fois, pas d’écran pour savoir où on est (c’est d’ailleurs dommage : si on s’écrase, j’aimerais quand savoir où !). Donc trois heures à se casser les pieds, en tuant le temps à grands coups de sudoku et de mots croisés. Heureusement, avant de partir, j’ai acheté « la panthère des neiges » de Vincent Tesson, le dernier prix Renaudot. Bien qu’il soit primé, il est très captivant, son style me plaît énormément et du coup, les miles rétrécissent.

Atterrissage sans histoires, Air France ne perdant pas un élément de sa flotte, ce qui, je dois l’avouer, m’aurait beaucoup chagriné car j’ai payé l’aller-retour.

A la sortie de l’aéroport de Casablanca, petit désagrément : il n’y a personne pour nous accueillir au meeting point … On a déjà eu le coup lors de notre dernier séjour au Maroc (le chauffeur s’était trompé d’avion à l’arrivée et de jour au retour …). Cela va-t-il recommencer ? Sommes-nous maudits ? Nous allons jeter un coup dehors car certains correspondants attendent à l'extérieur. Personne. Nous voulons retourner à l’intérieur, au meeting point, mais un énergumène surgit, rugit et nous barre le passage. C’est une sortie, pas une entrée ! Nous avons beau lui dire que le meeting point est juste derrière lui, à l’intérieur, donc au chaud, rien n’y fait, la consigne, c’est la consigne et la sortie, ce n’est pas l’entrée. Une autre personne fait comme nous, mais sans franchir la deuxième porte du sas. Bien lui en prend, elle peut faire demi-tour et rentrer à l’intérieur, n’ayant pas franchi le seuil fatal. Molière en aurait sans doute fait une pièce.

Nous téléphonons au correspondant marocain d’Allibert (à Marrakech) qui nous rassure : quelqu’un va venir nous chercher, il suffit de l’attendre dehors, ce qui nous arrange bien puisque Cerbère nous empêche d’entrer. Et notre guide arrive, navré de ce contretemps, il nous attendait à la sortie de l’autre terminal.

Nous traversons tout Casa pour rejoindre notre premier hôtel. Il est magnifique ! Une bâtisse dans le plus pur style marocain. Une merveille.

Sinon, Casablanca n’a que son nom qui soit beau. Ancienne ville coloniale, c’est aujourd’hui une ville industrielle ou le capitalisme côtoie le monde ouvrier. Rien à voir avec la noblesse de Rabbat.

Préférer une ville noble à une ville ouvrière peut paraître étonnant de la part d’une personne de gauche (si, si, il y en a encore quelques unes en France), mais j’ai un faible pour Rabbat, la ville de Souad et de Mustafa, qui ont si gentiment hébergé notre fille quand elle a vécu un an au Maroc.

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