Maroc ... le retour 

   

Mardi 12 Novembre 2019

Ifrane - Midelt

Nous quittons Fès vers 8h30, direction le Moyen Atlas.

Une personne du groupe « parallèle » au nôtre (un groupe d’Allibert qui fait le même parcours la première semaine, mais qui repart de Marrakech à la fin de cette première semaine), une personne donc, a été hospitalisée. Le guide et le chauffeur restent à Fès avec l’épouse du malade pour régler les problèmes et nous récupérons les six autres participants. Nous passons donc la journée à 14.

Nous faisons un premier détour pour faire le tour d’un lac, vide depuis deux ans à cause de la sécheresse, et qui est censé approvisionner Fès en eau potable. Le réchauffement climatique devient inquiétant chez nous mais ailleurs, il a déjà des conséquences dramatiques.

Nous nous élevons en altitude jusqu’à Ifrane, célèbre pour sa statue du lion de l’Atlas (le dernier spécimen sauvage a été observé en 1928) et pour ses maisons aux allures suisses ou savoyardes. Nous nous arrêtons au cèdre de Gouraux (arbre mort mais toujours en place, il avait 900 ans, 54 m de haut, 10 m de tour) pour une petite marche dans la forêt de cèdres. C’est un paysage marocain insolite qui n’est pas sans rappeler le Haut Jura. Nous rencontrons de nombreux macaques (macaques de Barbarie ou magots), peu farouches à cause des touristes qui les nourrissent. La petite marche apéritive dure une heure et nous allons déjeuner au bord de la route dans un petit resto sympa, au milieu des gens du crû. Autrement dit, le tagine y est excellent.

   

L'Atlas est une montagne qui se divise en trois parties, le Moyen atlas, le Haut Atlas (3755 m) et l'Anti-atlas.
Le Moyen Atlas est couvert d'arbres fruitiers (caroubiers, oliviers, amandiers, figuiers, abricotiers, pruniers, pêchers et pommiers) et, dans les parties les plus hautes et froides, des chênes verts, des pins d'Alep et des cèdres.
Ifrane est une station olympique, à 1700 m d'altitude.

L’après-midi est consacrée à une marche digestive un peu plus longue autour d’un autre lac (seulement à moitié vide, celui-là), entre Azrout et Tifelt. Nous marchons dans un reg volcanique, un décor à couper le souffle … mais avec un vent à écorner les hiboux*.

   

L’arrivée à l’hôtel de Tifelt est la bienvenue. L’hôtel est magnifique, de nouveau totalement différent des deux premiers.

   

* : normalement, l’expression est « un vent à écorner les bœufs », mais j’utilise cette version chère à Marcel Aymé juste pour montrer que je connais les exceptions du pluriel des mots en « ou ».

     
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