Maroc ... le retour 

   

Mercredi 20 Novembre 2019

Agadir - Tamri - Essaouira

Surprise ce matin : le chauffeur que nous avions depuis avant-hier soir n’est plus là. Il est remplacé par Khalid, un jeune qui a l’air bien plus souriant. Mohamed a récupéré les affaires que nous avions laissées dans le minibus et a l’air plus détendu aussi.

Nous montons sur les hauteurs d’Agadir, sous les remparts de la vieille kasbah détruite par le tremblement de terre de 1961. Toute la caricature du tourisme marocain est réunie là. Les touristes, bien sûrs, les vendeurs de bibelots made in china, les chameaux à monter sur 100 m de goudron, les faux guides … Je suppose que pour beaucoup, c’est la seule sortie de l’hôtel. Nous reprenons le minibus en direction d’Essaouira.

Arrêt à Tamri pour s’approvisionner en bananes cultivées sur place. J’en profite pour faire quelques photos d’étals de bouchers. L’un d’eux entame la discussion et m’offre un thé. J’en suis quitte pour qu’on me fasse les gros yeux quand je reviens au minibus car je suis le dernier, lais, un thé, ça ne se refuse pas.

Deuxième arrêt dans une coopérative féminine de production d’Argan. Photos et achats … Toute la région est couverte d’arganiers. Certains sont verts, d’autres sont gris, en sommeil en attendant la pluie.

En 1961, Agadir a été victime d'un tremblement de terre
qui a fait environ 12.000 victimes.
Agadir compte trois ports :
- port de pêche
- chantier naval
- produits lourds et dangereux

   

   

Nous arrivons à Essaouira en début d’après-midi. Nous déposons vite nos valises dans un magnifique ryad et partons déjeuner dans le marché aux poissons. Ceux-ci sont achetés sur place, évidemment, et préparés sur place au fond du marché par un restaurateur. Excellent !

Nous nous promenons ensuite dans la ville aux allures de Saint-Malo. Les membres du groupe se séparent et se retrouvent au hasard des rues. Olivier a mis sa djellaba et son cheich … noué à la mode saharienne. Il ne passe pas inaperçu. Les gens sont amusés de le voir comme ça, et flattés qu’un Européen s’habille à la mode marocaine. L’après-midi se passe donc dans la bonne humeur.
le soir, nous nous retrouvons tous pour un apéro dans une chambre (ma première bière depuis le début du séjour !) puis pour le repas à l’hôtel ? De nouveau du poisson, je me sens pousser des nageoires.

Essaouira était autrefois un repaire de pirates et s'appelait Mogador.

     

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