Maroc ... le retour 

   

Mercredi 13 Novembre 2019

Ziz - Erfoud - Merzouga

Nous partons de Midelt sous un beau soleil, mais avec 3° au thermomètre … Heureusement, la température s’élève aussi rapidement que l’altitude descend. Mes cinq couches de vêtements sont assez vite retirées et je termine la matinée en T-shirt. Le paysage change. Nous retrouvons les décors désertiques du Sud Marocain.

Sur le bord de la route, nous nous arrêtons pour admirer un ksar. Mohamed nous explique son utilité, son fonctionnement. Puis c’est un arrêt dans un village réputé pour sa source chaude. Des personnes viennent se soigner ici, un temps pour les femmes, un temps pour les hommes. C'est l'heure des femmes, donc celles de notre groupe peuvent aller voir de plus près. Les hommes restent sur le bord du lit de la rivière. Trois grands-pères boivent le thé à la terrasse d’un café. En nous voyant, l’un d’eux entonne « il était un petit navire ». Je chante avec lui « Marlborough s’en va en guerre », du moins les premiers couplets car pour les derniers, je cale un peu. Lui les a appris à l’école primaire avec son instituteur français, il a plus de 80 ans et s’en souvient encore alors qu’apparemment il ne parle plus le français ! Après trois chansons, nous nous disons au revoir car je dois rejoindre le groupe. Un beau moment.

   

Un arrêt en grande surface, à Ar Rachidia pour acheter de quoi manger et boire et nous reprenons la route sur quelques kilomètres pour gagner la vallée du Ziz et pique-niquer. Après avoir brûlé nos déchets, nous partons pour une petite rando d’une heure et demie le long du Ziz et de sa palmeraie. Cochevis huppés et bergeronnettes des ruisseaux, grives et linottes nous accompagnent.

Nous reprenons la route pour un long transfert vers Merzouga, avec toutefois un arrêt près d'Erfoud pour visiter l’atelier d’un tailleur de pierres. La région est réputée mondialement pour ses fossiles du Jurassique et du Dévonien. Puis c’est la course avec le soleil pour arriver avant lui à Merzouga. Nous gagnons la course et nous nous précipitons vers les dunes pour assister au coucher de notre adversaire vaincu. Mauvais perdant, celui-ci se couche derrière un rideau de sable et ne nous offre qu’un spectacle peu coloré. Nous revenons tranquillement à l’hôtel et nous nous installons dans un nouveau palais des mille et une nuits.

Petite déception toutefois, je comptais profiter de la soirée pour prendre en photo la Voie Lactée sur fond de dunes ; les conditions sont bonnes (pas de lumières parasites et ciel dégagé) mais c’est la pleine lune … ! Mon capteur ne va donc pas chauffer cette nuit L.

   

   

 

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